Au premier tour des élections législatives de 2007, Bruno Mégret obtient 2,03 % des voix dans la douzième circonscription des Bouches-du-Rhône. En 1984, Mégret cherche à constituer une liste pour les élections européennes. Jusqu'en juin 1989, où il est élu député européen, il est chargé de mission au conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD)[réf. La dernière modification de cette page a été faite le 4 mai 2021 à 14:40. En effet, Catherine Mégret avait effectué, en qualité de maire de Vitrolles, « quatre envois de courriers entre novembre 2000 et décembre 2001 » à des collègues maires de France pour parrainer la candidature de son époux à l'élection présidentielle de 2002. Le MNR fait un score très faible au niveau national et ne franchit pas le seuil permettant d'accéder au financement public des partis. Jean-Jacques Mourreau lui succède, jusqu'à sa propre démission et la mise en sommeil du mouvement en 1990[6]. Hostile à la construction bruxelloise mais favorable à une Europe indépendante et puissante, il plaide pour une Europe des nations qui permettrait aux États qui la composent, et à la France en particulier, de revenir sur la scène de l'histoire. Diplômé de l'Institut des hautes études de Défense nationale, capitaine de réserve de l'Arme blindée de cavalerie, il a été élève officier de réserve de l'École de cavalerie de Saumur (incluant un stage commando à Quélern, puis deux mois en garnison en Allemagne à Offenbourg). Mégret entame la rédaction de Lettres d'orientation, et plusieurs campagnes sont lancées par les comités, notamment celle « Pour l'école républicaine, non aux manuels scolaires marxistes » en septembre 1982[3]. Le président du MNR, Bruno Mégret, sa femme Catherine, ex-maire de Vitrolles, et cinq cadres du MNR comparaissent à Marseille pour détournements de fonds. Le 21 avril 2002, il recueille 2,34 % des suffrages exprimés (667 000 voix), terminant en douzième position sur seize candidats[21]. Il approche Jean-Maxime Lévêque, Francine Gomez, François Léotard, sans succès[5]. D'après l'historienne Valérie Igounet, « son échec tient, avant tout, à la stratégie de second tour mise en place par Jean-Marie Le Pen » qui décide de maintenir l'ensemble de ses candidats, contre l'avis de Bruno Mégret. En novembre 1997, dans le cadre d'un colloque du conseil scientifique du FN consacré à l'information, il est l'un des premiers à utiliser le terme « réinformation », qu'il appelle de ses vœux afin de « gomme[r] les stigmates des années de désinformation subies »[11],[12]. Au petit matin, ils ont fait une arrivée digne de 1793. En 1974, ses études en France terminées, il part, muni d'une bourse, pour les États-Unis où il passe une année à l'université de Californie à Berkeley. Bruno Mégret, devenu le numéro deux du Front national depuis 1988, ne veut plus cantonner son parti à un rôle de contestation mais au contraire le transformer en « parti de gouvernement ». Le 23 mai 2008, il se met « en réserve » de la vie politique[28], et part travailler en Australie pendant les deux années suivantes, pour le compte du groupe Bouygues. Aux côtés de « naboléon », comme Jean-Marie Le Pen a surnommé Bruno Mégret, on retrouvera bien entendu Catherine Mégret, maire de Vitrolles de 1996 à 2002, et cinq autres cadres du MNR… Qu’importe ! Enclin à acquérir une respectabilité en contractant des alliances avec la droite parlementaire, sa stratégie implique une euphémisation du discours frontiste et diverge de plus en plus de celle de Jean-Marie Le Pen, ce dernier choisissant de surenchérir dans l'orthodoxie frontiste et multiplier les déclarations « politiquement incorrectes »[14]. Son implication dans cette opération provoque la révocation de Mégret de la délégation générale du parti le 9 décembre 1998 puis son exclusion le 23 décembre[17]. Bruno Mégret s'impose comme numéro deux du Front national et forge son image. En octobre 1988, il est nommé délégué général du Front national par Jean-Marie Le Pen. Pour les élections européennes de juin 1994, il est placé en deuxième position sur la liste conduite par Jean-Marie Le Pen et réélu au Parlement de Strasbourg. En 1984, Mégret cherche à constituer une liste pour les élections européennes. Bruno Mégret reste le président jusqu'en 1988. Ainsi, il fonde en 1989 la revue Identité qui va organiser et mettre en forme le corpus idéologique de l'extrême droite française. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. », Six mois plus tard, il rentre au cabinet de, « C'est effectivement un organisateur qui sait très habilement vendre des campagnes « clés en main » à Le Pen ». Beaucoup d'adhérents sont opposés à ce ralliement. Il a dans le même temps été rendu inéligible pour avoir dépassé le plafond autorisé des dépenses de campagne. En 2010, il est de retour en France, en tant que chargé de mission au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), et affirme qu'il souhaite à nouveau revenir sur le devant de la scène politique[29],[30]. Affirmant que la construction européenne actuelle n'apporte rien aux Européens, sinon, d'après lui, un surcroît de réglementations tatillonnes et stériles, il prône une Europe puissante qui placerait les peuples européens au premier rang dans la compétition mondiale et dans laquelle la France pourrait jouer un rôle majeur. La crise atteint son paroxysme le 5 décembre 1998 lors du conseil national qui réunit les 300 responsables les plus importants du parti à la Maison de la Chimie pour préparer la campagne des européennes. Selon Bruno Mégret, le financement de cet envoi a été pris en charge par erreur par la mairie et spontanément remboursé par lui[25]. Après sa rupture avec Jean-Marie Le Pen en 1998, il fonde le Mouvement national républicain (MNR), parti classé à l'extrême droite et qui se réclame de la « droite nationaliste et conservatrice ». Il est alors élu député de l'Isère et deviendra député européen en 1989. Il est pour cela condamné, le 25 novembre 1998, à verser 10 000 F de dommages-intérêts à l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui s'était portée partie civile[13]. Bruno Mégret sort du bois et critique Marine Le Pen. En 1986, profitant du scrutin à la proportionnelle, Jean-Marie Le Pen, président du Front national, décide de créer le Rassemblement national afin d'ouvrir son parti à d'autres mouvements. Ce dernier meurt dans un accident de voiture et sera remplacé par Carl Lang, puis par Bruno Gollnisch. Catherine Mégret, maire de Vitrolles, et son premier adjoint, Hubert Fayard, juchés sur une charrette. Bruno Mégret, humilié, dévoile alors ses ambitions et déclare publiquement, à l'occasion de l'université d'été de Toulon le 24 août 1998, que la candidature de Jany Le Pen « n'est pas une bonne idée »[15]. Aux municipales de 1995, je réalise à Vitrolles, avec 43 % des suffrages, le score record du mouvement national dans les villes de plus de 30 000 habitants. Il a ensuite passé huit mois à Laon comme sous-lieutenant au 6e régiment de cuirassiers. Ces événements font perdre au Front national une majorité de cadres et d'élus (60 % des cadres, soit 140 conseillers régionaux sur 275 et 62 secrétaires départementaux) qui décident de suivre Mégret, que Le Pen surnomme désormais Brutus. Dès 1975, il adhère au Club de l'horloge, un cercle de réflexion créé par de hauts fonctionnaires qui entendent élaborer une riposte intellectuelle au socialisme. Hubert Fayard, actuel secrétaire départemental du MNR, n'a en revanche plus de mandat électif. Page précédente. Ainsi, il fonde en 1989 la revue Identité qui va organiser et mettre en forme le corpus idéologique de l'extrême droite française. Des comités locaux se sabordent, et nombre d'adhérents rejoignent le RPR, le CNI ou l'UDF. En 1988, Bruno Mégret se présente dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône (Gardanne), où il obtient 26 % des suffrages au premier tour et 44 % au second. Aux élections européennes qui ont lieu la même année, la liste conduite par Bruno Mégret sous l'étiquette Mouvement national obtient 3,28 % des voix et n'a donc aucun député puisque son score est inférieur à la barre des 5 % exigée pour avoir des élus. Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous, Le contenu de cet article n'est qu'une copie de l', Rassemblement pour la République (1975-1982), Comités d'action républicaine (1982-1988), Mouvement national républicain (1999-2008), « Cinquante Mesures pour régler le problème de l'immigration », « au sujet des concessions qu'implique l'adoption pleine et entière d'une stratégie d'adaptation au, « conquérir la responsabilité du pouvoir pour assurer la renaissance de la France », « une alliance avec le RPR et l'UDF, à la condition que le FN soit en position dominante », « son échec tient, avant tout, à la stratégie de second tour mise en place par Jean-Marie Le Pen », « gomme[r] les stigmates des années de désinformation subies », « qu'il y a des différences entre les races », « quatre envois de courriers entre novembre 2000 et décembre 2001, « sans rapport avec les intérêts des contribuables de la commune », « assurée d’être qualifiée pour le second tour », Il devient chef de la patrouille des sangliers au sein de la troupe des. Jugement du tribunal correctionnel de Paris du, Jugement du tribunal correctionnel de Marseille du, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Institut des hautes études de Défense nationale, conseil général de l'environnement et du développement durable, douzième circonscription des Bouches-du-Rhône, dixième circonscription des Bouches-du-Rhône, Conseil général de l'environnement et du développement durable, Les époux Mégret devant la justice pour détournements de fonds, Bruno Mégret annonce son "retrait" de la vie politique, Un an d'inéligibilité confirmé en appel pour Mégret, qui va en cassation, Bruno Mégret se retire de la vie politique, Groupe Front national – Rassemblement national, Affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, Élection présidentielle française de 2002, Naissance dans le département de la Seine, Personnalité du Rassemblement pour la République, Député européen membre du Rassemblement national, Personnalité du Mouvement national républicain, Ingénieur du corps des ponts et chaussées, Candidat à une élection présidentielle en France, Député de la VIIIe législature de la Ve République, 2 avril 1986 – 14 mai 1988 : député de l'Isère, 25 juillet 1989 – 19 juillet 1999 : député européen, 22 mars 1992 – 2002 : conseiller régional de, 18 mars 2001 – 16 mars 2008 : conseiller municipal de, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. En 1974, ses études en France terminées, il part, muni d'une bourse, pour les États-Unis où il passe une année à l'université de Californie à Berkeley. Suez et Veolia parviennent à un accord de principe en vue de leur rapprochement. Un an et demi plus tard, son épouse est élue maire de Vitrolles avec 52,5 % des voix à la suite d'une bataille emblématique où elle l'emporte seule contre tous. Poussé par Patrick Buisson et Jean-Yves Le Gallou[7],[8], il adhère au Front national en 1987, et Jean-Marie Le Pen le nomme directeur de sa campagne présidentielle pour l'année suivante[note 12]. Il en revient avec un diplôme de Master of Science. Bruno Mégret déclare, le 17 février 1997, au cours d'une émission télévisée sur France 2, « qu'il y a des différences entre les races ». Ce jour-là, les mégrétistes se saisissent de la suspension de deux d'entre eux, Nathalie Debaille et Hubert Fayard (suspension déguisée en licenciement économique) par le président frontiste, pour faire éclater la contestation au grand jour et conspuer Jean-Marie Le Pen[16]. Bruno Mégret, né le 4 avril 1949 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme politique français. Le MNR n'a plus d'élus nationaux. Ce n'est pas par conformisme de filière étudiante, mais parce que je souhaitais être fonctionnaire par vocation publique. Les années 1990 voient un affrontement interne entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret « au sujet des concessions qu'implique l'adoption pleine et entière d'une stratégie d'adaptation au « système » et de conquête du pouvoir », que Pascal Perrineau fait débuter lors du 8e congrès du FN de mars 1990. Hostile à la construction bruxelloise mais favorable à une Europe indépendante et puissante, il plaide pour une Europe des nations qui permettrait aux États qui la composent, et à la France en particulier, de revenir sur la scène de l'histoire. Une importante mobilisation militante et médiatique met un terme aux ambitions de Mégret entre le premier et le second tour. Affirmant que la construction européenne actuelle n'apporte rien aux Européens, sinon, d'après lui, un surcroît de réglementations tatillonnes et stériles, il prône une Europe puissante qui placerait les peuples européens au premier rang dans la compétition mondiale et dans laquelle la France pourrait jouer un rôle majeur. Lors de la campagne présidentielle de 2002, il se présente comme « le seul candidat de droite », déclarant : « Vous voyez Chirac, il ne veut pas se reconnaître de droite. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Il se rapproche alors du Front national. Dès 1975, il adhère au Club de l'horloge, un cercle de réflexion créé par de hauts fonctionnaires qui entendent élaborer une riposte intellectuelle au socialisme. Au premier tour des élections législatives de 2007, Bruno Mégret obtient 2,03 % des voix dans la douzième circonscription des Bouches-du-Rhône. Lors des élections municipales de 1983, les comités ont environ 250 élus, parmi lesquels le journaliste Dominique Jamet[4]. VITROLLES Le couple Mégret devra ravaler son arrogance: les voilà tous deux politiquement anéantis après la défaite de Catherine, maire de Vitrolles, lors des élections municipales tenues dimanche dans cette petite ville des Bouches du Rhône à la suite de l'annulation par le Conseil constitutionnel, en juillet dernier, du scrutin de mars 2001. Le symbole choisi est la feuille de chêne. Nommé à la direction départementale de l'équipement de l'Essonne en 1977[note 9], il est ensuite conseiller technique au cabinet du ministre de la Coopération de 1979 à 1981, puis directeur adjoint des infrastructures et des transports à la préfecture de la région Île-de-France jusqu'en 1986. Le MNR perd ainsi son dernier fief. Aux élections européennes qui ont lieu la même année, la liste conduite par Bruno Mégret sous l'étiquette Mouvement national obtient 3,28 % des voix et n'a donc aucun député puisque son score est inférieur à la barre des 5 % exigée pour avoir des élus. En vue du second tour, il appelle à voter pour Jean-Marie Le Pen. Son influence ne cesse de grandir au sein du FN où il révèle ses talents d'organisateur et de stratège, devenant ainsi un rival pour Jean-Pierre Stirbois, le secrétaire général. De son côté, la liste conduite par Jean-Marie Le Pen franchit cette barre avec 5,69 %, obtenant cinq sièges[19]. Le 20 décembre 2006, Mégret annonce qu'il ne se présentera pas à la présidentielle 2007, mais soutiendra Jean-Marie Le Pen, lors d'une conférence de presse commune avec celui-ci[27]. Bayrou et Boutin, c'est l'UDF, c'est la nébuleuse centriste. Il s'attaque aussi à la question de l'immigration et propose « Cinquante Mesures pour régler le problème de l'immigration » qui provoqueront beaucoup d'émoi dans les médias et au sein de la classe politique. Il a ensuite passé huit mois à Laon comme sous-lieutenant au 6e régiment de cuirassiers. Considéré désormais comme un rival embarrassant par la direction du Front national, Bruno Mégret va faire l'objet d'attaques de plus en plus vives. Article réservé à nos abonnés. Situé 6, rue Guynemer, c'est une institution particulièrement sélective qui prend les enfants en charge pour les études du soir et leur propose différentes activités comme le sport, la chorale et les cours de catéchisme, obligatoire jusqu'en seconde. Rappels. Pour mieux connaitre l’histoire politique de Vitrolles, gérée pendant 5 années (1997 - 2002) par l'extrême droite et le couple Bruno et Catherine MEGRET, plus de 200 articles de presse sont à votre disposition (colonne de droite, rubrique "thèmes" sur ce blog).A l'heure de la banalisation de l'extrême droite, un devoir de mémoire s'impose avec l'expérience vécue à Vitrolles. En 1981, lorsque François Mitterrand est élu, il se présente aux élections législatives au nom du RPR dans les Yvelines contre Michel Rocard qu'il met en ballottage. Depuis octobre 1990, il est, de surcroît, le leader du Front national dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est élue le 9 février 1997 avec 46,70 % des voix au 1er tour et 52,48 % au second[note 15]. Bruno Mégret déclare, le 17 février 1997, au cours d'une émission télévisée sur France 2, « qu'il y a des différences entre les races ». En octobre 1988, il est nommé délégué général du Front national par Jean-Marie Le Pen. Un an et demi plus tard, mon épouse est élue maire de Vitrolles avec 52, 5 % des voix, après une campagne exceptionnelle et une victoire de haute lutte, obtenue seule contre tous. Catherine Mégret, ancien maire de Vitrolles (Bouches-du-Rhône) et épouse du président du Mouvement national républicain (MNR), Bruno Mégret, a été mise en examen pour « détournement de fonds publics », a-t-on appris mardi de source judiciaire. Maire de Vitrolles [modifier | modifier le code] En 1995, Bruno Mégret, qui ne réussit pas à remporter la mairie de Vitrolles, obtient l'annulation du scrutin qu'il estime entaché de graves irrégularités [4]. Mais pas hautain, ni arrogant. Il est l'aîné d'une famille de quatre enfants dont il est le seul garçon. Condamné à deux ans d'inégilibilité pour avoir agressé la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal, Jean-Marie Le Pen confie en juillet 1998 la direction de la liste du parti à sa femme Jany et non à son numéro deux pourtant au zénith de son influence. PROCÈS. Durant ces deux ans à l'étranger, Bruno Mégret continue de donner son avis sur l'évolution du MNR, tout en laissant la place à une direction collégiale. Le MNR fait un score très faible au niveau national et ne franchit pas le seuil permettant d'accéder au financement public des partis. En effet, Catherine Mégret avait effectué, en qualité de maire de Vitrolles, « quatre envois de courriers entre novembre 2000 et décembre 2001 [24] » à des collègues maires de France pour parrainer la candidature de son époux à l'élection présidentielle de 2002. En 1996, il publie L'Alternative nationale, ouvrage dans lequel il tente de démontrer qu'une véritable autre politique est possible en France où, selon lui, le sentiment national ne cesse de gagner du terrain. Il est chargé de la formation, de la communication, des études, et des manifestations du Mouvement national. Condamné à deux ans d'inégilibilité pour avoir agressé la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal, Jean-Marie Le Pen confie en juillet 1998 la direction de la liste du parti à sa femme Jany et non à son numéro deux pourtant au zénith de son influence. Le président du FN impose notamment le maintien de Damien Bariller, directeur de cabinet de Bruno Mégret et candidat dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône face à Bernard Tapie, répondant ainsi favorablement au souhait que ce dernier lui aurait formulé lors d'une rencontre après le premier tour[10]. Le MNR perd aussi la mairie de Vitrolles. Il possède toutefois encore des conseillers municipaux. Elle est la préfiguration de l'affrontement titanesque qui ne manquera pas d'opposer un jour les Français rassemblés à l'établissement politique dans son ensemble », « L'année suivante, il écrit sous le pseudonyme de Zadig un essai intitulé. Jugement du tribunal correctionnel de Paris du, Jugement du tribunal correctionnel de Marseille du, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Institut des hautes études de Défense nationale, conseil général de l'environnement et du développement durable, douzième circonscription des Bouches-du-Rhône, dixième circonscription des Bouches-du-Rhône, Conseil général de l'environnement et du développement durable, Les époux Mégret devant la justice pour détournements de fonds, Bruno Mégret annonce son "retrait" de la vie politique, Un an d'inéligibilité confirmé en appel pour Mégret, qui va en cassation, Bruno Mégret se retire de la vie politique, Groupe Front national – Rassemblement national, Affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, Élection présidentielle française de 2002, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bruno_Mégret&oldid=182575391, Naissance dans le département de la Seine, Personnalité du Rassemblement pour la République, Député européen membre du Rassemblement national, Personnalité du Mouvement national républicain, Ingénieur du corps des ponts et chaussées, Candidat à une élection présidentielle en France, Député de la VIIIe législature de la Ve République, Recension temporaire pour le modèle Ouvrage, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des bases relatives à la vie publique, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en anglais simplifié, Portail:Politique française/Articles liés, Portail:Auvergne-Rhône-Alpes/Articles liés, Portail:Provence-Alpes-Côte d'Azur/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Entreprises, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 2 avril 1986 – 14 mai 1988 : député de l'Isère, 25 juillet 1989 – 19 juillet 1999 : député européen, 22 mars 1992 – 2002 : conseiller régional de, 18 mars 2001 – 16 mars 2008 : conseiller municipal de, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Quelques conseillers municipaux parviennent à être élus maires, comme Pierre Bernard, Jean-Paul Hugot, Nelly Rodi ou Francisque Collomb. nécessaire]. Bruno Mégret et les Comités d'action républicaine s'allient à cette occasion au Front national. En effet, Catherine Mégret avait effectué, en qualité de maire de Vitrolles, « quatre envois de courriers entre novembre 2000 et décembre 2001[24] » à des collègues maires de France pour parrainer la candidature de son époux à l'élection présidentielle de 2002. En 2010, il est de retour en France, en tant que chargé de mission au Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), et affirme qu'il souhaite à nouveau revenir sur le devant de la scène politique[29],[30]. C'est lui qui conduit la liste aux élections régionales dans les Bouches-du-Rhône et, en mars 1992, il est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Bruno Mégret, né le 4 avril 1949 à Paris, est un haut fonctionnaire et homme politique français. Ce n'est pas par conformisme de filière étudiante, mais parce que je souhaitais être fonctionnaire par vocation publique. C'est en décembre 1993 qu'il choisit Vitrolles comme point de chute[note 13]. Son implication dans cette opération provoque la révocation de Mégret de la délégation générale du parti le 9 décembre 1998 puis son exclusion le 23 décembre[17]. Il se rapproche alors du Front national. Il voit ses comptes de campagne invalidés pour avoir utilisé illégalement les services de la mairie de Vitrolles pendant sa campagne[22] et son parti va connaître de graves difficultés. « Je suis entré dans un corps pour faire de la politique. D'après l'historienne Valérie Igounet, « son échec tient, avant tout, à la stratégie de second tour mise en place par Jean-Marie Le Pen » qui décide de maintenir l'ensemble de ses candidats, contre l'avis de Bruno Mégret. À Bruxelles, où son père est en poste aux Communautés européennes, Bruno Mégret est scolarisé à l'école européenne[note 2]. Nommé à la direction départementale de l'équipement de l'Essonne en 1977[note 9], il est ensuite conseiller technique au cabinet du ministre de la Coopération de 1979 à 1981, puis directeur adjoint des infrastructures et des transports à la préfecture de la région Île-de-France jusqu'en 1986. », Six mois plus tard, il rentre au cabinet de, « C'est effectivement un organisateur qui sait très habilement vendre des campagnes « clés en main » à Le Pen ». Le MNR n'a plus d'élus nationaux. Bruno Mégret, humilié, dévoile alors ses ambitions et déclare publiquement, à l'occasion de l'université d'été de Toulon le 24 août 1998, que la candidature de Jany Le Pen « n'est pas une bonne idée »[15]. Après l'élection présidentielle de 1981, la droite crée des cercles et associations afin de comprendre son échec ; les Comités d'action républicaine (CAR) sont conçus par Yvan Blot et Pierre-Marie Guastavino[1], et créés officiellement par Bruno Mégret, « Jean Bousignac », Jean-Claude Bardet et Claude Waddington en janvier 1982[2]. Beaucoup d'adhérents sont opposés à ce ralliement. Il adhère ensuite au Rassemblement pour la République (RPR) via les réseaux de Charles Pasqua et devient presque immédiatement membre du comité central du RPR. Reçu à l'École polytechnique[note 4] en 1969, il en sort dans la « botte[note 5] » et intègre le corps des Ponts et Chaussées[note 6]. Maire de Vitrolles En 1995, Bruno Mégret, qui ne réussit pas à remporter la mairie de Vitrolles, obtient l'annulation du scrutin qu'il estime entaché de graves irrégularités [ 4 ] . Il en revient avec un diplôme de Master of Science. Dont, avec les députés du FN, il demandera la suppression en 1986. La crise atteint son paroxysme le 5 décembre 1998 lors du conseil national qui réunit les 300 responsables les plus importants du parti à la Maison de la Chimie pour préparer la campagne des européennes. Ce jour-là, les mégrétistes se saisissent de la suspension de deux d'entre eux, Nathalie Debaille et Hubert Fayard (suspension déguisée en licenciement économique) par le président frontiste, pour faire éclater la contestation au grand jour et conspuer Jean-Marie Le Pen[16]. "La justice se déconsidère" a lancé Bruno Mégret à l'issue de l'audience. Il a dans le même temps été rendu inéligible pour avoir dépassé le plafond autorisé des dépenses de campagne. Le FN y est fort, dès 1984, il dépassait les 20 %. 49, 5 %. nécessaire]. En juin 1995, candidat à l'élection municipale de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône, il obtient 43 % des suffrages au premier tour, le score record du Front national dans les villes de plus de 30 000 habitants et échoue de justesse au second tour devant la liste conduite par Jean-Jacques Anglade[note 14]. Jean-Jacques Mourreau lui succède, jusqu'à sa propre démission et la mise en sommeil du mouvement en 1990[6]. Mais pas hautain, ni arrogant. Il est l'aîné d'une famille de quatre enfants dont il est le seul garçon.