Créé avec Wix.com, "En attendant Bojangles" d'Olivier Bourdeaut. Frôler l’univers des « décapités » ? En attendant bojangles d'olivier bourdeaut nouvelle création par la cie propagande poétiklu et chanté par jasmine vidéo. Les personnages de ce roman sont emplis d’une gaieté lyrique qui respire la joie de vivre. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Bojangles» de Nina Simone. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. à la folie de plus en plus avérée de la mère, nulle frontière n’existe, où la fête est de mise, où chaque situation est poussée à l’extrême jusqu’à arriver à un point de non-retour. Commençons par goûter les belles qualités de visionnaire d’un auteur sur de son fait et qui fait dire à son narrateur: «J’avais appelé son roman En attendant Bojangles, parce qu’on l’attendait tout le temps, et je l’avais envoyé à un éditeur. En attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut Finitude, 2015, 159 p. Challenges concernés. Sortir du cadre, est-ce déjà pénétré dans un système autre ? En Attendant Bojangles Résumé Chapitre Par Chapitre - En attendant Bojangles - Livre - France Loisirs. Il y a d’abord les mots des autres lecteurs, ceux qui m’ont convaincue de me jeter dans le premier roman d’Olivier Bourdeaut : pouvoir des mots et délice des échanges annonciateurs de plaisir littéraire. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. Longtemps après le phénomène donc, je me suis plongé avec plaisir dans […] S’il y a un langage des fous, le narrateur devient un fou du langage. Et puis, il y a LA langue du livre, du succulent En attendant Bojangles. Puis, il y a « Bulle d’air » - ainsi nommée par le narrateur, d’une part, parce qu’elle ne lui dit pas son prénom et, d’autre part, parce qu’« Elle avait du papier bulle de déménagement dans les mains et passait ses journée à écraser ses bulles en regardant le plafond tout en picorant des pilules9. En même temps, ces formules indiquent une gradation ou une dégradation mentale de l’état psychique des patients : il y a les « déménagés du ciboulot11 » dont le déménagement est en cours et qui sont au deuxième étage - comme la mère du jeune garçon. « Come back and dance, dance, dance, please dance » « Revenez et dansez, dansez, dansez, s’il-vous-plaît, dansez » Chante Nina Simone, et tandis que monsieur Bejangles danse pour faire revenir son chien, la mère s’étourdit répétitivement pour faire revenir monsieur Bojangles ! Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Commençons par goûter les belles qualités de visionnaire d’un auteur sur de son fait et qui fait dire à son narrateur: «J’avais appelé son roman En attendant Bojangles, parce qu’on l’attendait tout le temps, et je l’avais envoyé à un éditeur. Ou côtoyer la sphère des « déménagés du ciboulot » ? En attendant Bojangles est également une invitation à se laisser aller, le temps du roman, dans l’espace de la folie ! En attendant Bojangles… la révélation de 2016! Olivier Boudeaut, né en 1980, a reçu de nombreux prix pour ce roman, notamment le prix France Télévisions 2016, le Grand Prix RTL-Lire 2016 et le Prix des étudiants France Culture-Télérama 2016. « Perdre la tête » devient une périphrase de « décapiter ». Le jeune narrateur observe avec tendresse ses parents enlacés danser sur "Monsieur Bojangles" de Nina Simone. Le rythme de ce texte épouse celui du superbe titre de Nina Simone : En attendant Bojangles. On découvre dans ce livre rappelant un peu l’attrape – cœur de Boris Vian, dans le désordre, et de manière non exhaustive : un prénom différent pour chaque jour pour la mère. These narratives share a similar enunciative posture in which a child’s voice resonates from an adult author. » Sven demeure un puits de science mais un puits sans fond. La mère voit son fils « comme un personnage de roman15 » mais aussi comme un inventeur d’histoires, tel un écrivain : «- quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire, vous mentez si bien [...] Alors je lui racontais ma journée imaginaire [...] – Quelle journée mon enfant adoré, quelle journée, je suis bien contente pour vous, vous avez dû bien vous amuser16 ! EN ATTENDANT BOJANGLES, par Olivier Bourdeaut (Editions Finitude, 2015) Dans une famille dont le petit garçon est le narrateur, tout est simple à vivre, aucune difficulté n'entame la bonne humeur des parents. Neuf à partir de. Paru en janvier, son premier roman «En attendant Bojangles» (Finitudes) est devenu le succès éditorial de ce début d’année. ... un narrateur extérieur, spectateur des événements, aurait pu, par exemple, exacerber encore l'originalité du mode de vie du trio en … L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom. Les chapitres alternent entre tantôt le point de vue du père et celui du fils. Pourquoi ? Olivier Bourdeaut - En attendant Bojangles - ZAZY - mon blogue de lecture. Ils dansent, dansent et dansent encore. Mais le livre va plus loin encore que ces plots humoristiques placés là et là encore et cet effet stylisé bien particulier. La présentation de En attendant Bojangles par les éditions Finitude: Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Ce fou du langage qu’est le narrateur est aussi inventeur d’histoires comme le père d’ailleurs. Dès les premières phrases, vous savez que vous êtes emporté(e), que les mots vous ont attrapé les mains et le coeur. Il n’hésite pas non plus à jouer avec les mots et notamment avec le verbe « déménager » pris au sens propre : le père et le fils déménageront à la suite de soucis financiers mais ce verbe est aussi pris dans son sens figuré : les personnages déménagent c’est-à-dire qu’ils perdent la tête. En Attendant Bojangles – Olivier Bourdeaut Follement amoureux l’un de l’autre, les parents du narrateur dansent. Chacun de ces protagonistes, à sa façon, répond au « faire » de tout écrivain : l’invention d’histoires, la création de personnages, l’édification d’un autre monde et, pour finir, le travail sur le langage. Challenge Multi-Défis 2016 : un livre dont le narrateur est un enfant . Tous trois, à la fin du récit, se réfugieront en Espagne - là où l’on bâtit des châteaux, selon l’expression consacrée. La mère vouvoie son fils comme son époux. » Jazz » quand tu nous tiens, tu colores l’existence d’une teinte sucrée – salée irrésistible ! La leçon que nous distille ce jeune garçon, personnage central du livre et narrateur, c’est que nous pouvons décider de devenir l’acteur principal de notre vie en y insufflant confiance, tendresse, patience, bienveillance et, bien sûr, JOIE. Leur fils les regarde émerveillé de tant d’amour et raconte leur histoire, celle d’une vie marginale, remplie de fêtes et de plaisir. En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut, Gallimard. Les fous ne perdent plus la tête mais ils sont « décapités » par les médicaments. Dès sa scolarité, l’enfant imagine des histoires pour satisfaire sa mère et pour ne pas effrayer sa maîtresse ni les autres élèves tant son univers est hors normes. Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Mes parents trouvaient tellement peu romantique de s’attabler dans un restaurant entourés d’amours forcés, en service commandé4. À travers ces quelques exemples, nous voyons que le narrateur parle de ces fous avec beaucoup d’humour. Ces chiffres sont tout ce qui lui reste de sa vie d’avant la folie où il était ingénieur car « Les médicaments avaient oublié d’enlever une pièce pleine à ras bord dans sa tête8. « Alors, le livre de mon père, avec ses mensonges à l’endroit à l’envers, avait rempli toutes les librairies de la terre entière. » Effet de miroir là encore : le miroir devient le spectateur de ses multiples poses et personnalités et lui renvoie à chaque fois l’image d’une personne différente. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. Attention, on y risque de sourire plus qu’à l’accoutumée. Le narrateur est un petit garçon, il décrit la vie fantasque de ses parents. Un premier roman dont on n’a énormément entendu parler lors de sa parution. Le premier indice de la folie de la mère est son souhait d’avoir de multiples prénoms donc de multiples identités donc de multiples personnalités toutes aussi fictives ou imaginaires les unes que les autres. Sorry, you have Javascript Disabled! Et qui a même eu droit à son adaptation BD par Ingrid Chabbert et Carole Maurel. Ce roman décrit non seulement la vie qui fut celle du narrateur avec ses parents mais il rend compte aussi de la genèse du (faux) roman écrit par le père : les carnets retrouvés, le titre que le fils décide de donner au roman et qui est d’ailleurs le titre du roman lui-même (En attendant Bojangles) ; l’acceptation du livre par un éditeur et son succès auprès du public. Si la mère, selon son souhait, a quasi quotidiennement un prénom différent, on ne connaît pas celui du narrateur.