nécessaire]. nécessaire], livrant des BGM-71 « TOW » (versions terrestres et aériennes sur les AH-1J), des MIM-23 « Hawk » ainsi que des BL-755 (ces dernières étant déployées par les F-4E iraniens dans une grande partie des missions d'attaques), faisant des ventes d’armes la première recette d’exportation du pays[50]. Les exportations irakiennes de pétrole auraient été ruinées sans l'ouverture d'une nouvelle ligne par la Turquie. Ses objectifs affichés sont : À cette époque, l'Irak était un pays économiquement et militairement puissant dans le golfe Persique, grâce aux revenus des pétrodollars, et à une politique de modernisation que Saddam Hussein avait mise en place dans son pays (école obligatoire pour les garçons et les filles, politique volontariste et une élite irakienne de plus en plus nombreuse et importante). L'offensive irakienne de 1980 est baptisée Kadisiyya, en référence à la conquête de l'Iran par les Arabes au VIIe siècle. Israël, ancien allié de l'Iran du chah, avait des raisons de redouter le panislamisme de la République iranienne et le panarabisme de l'Irak. Le 16 avril 1987, l'Iran accuse l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique sur les villages frontaliers d'Alout et de Kandar près de la ville de Baneh, affirmant également que 10 villageois sont blessés lors de ces attaques[13] et accusant ensuite l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique le 21 avril 1987 dans la région de Baneh et Sardasht et d'y avoir blessé 60 personnes[14]. Pour l'historien Pierre Razoux, le nombre d'un million de morts est surévalué[2]. En représailles s'ensuivra le massacre de Halabja. On le retrouve aujourd’hui, comme nous le signalions le 12 juillet 2012, puis d’une façon plus générale le 13 juillet 2012 : Le groupe Australie estime à 70 000 le nombre de victimes iraniennes, dont 10 000 morts (dans leur très grande majorité des soldats) à la suite de l'emploi de ces armes[11]. Le pilote de chasse déclara avoir confondu le navire avec un pétrolier iranien. Début 1985, les Irakiens décident de frapper Téhéran avec leur MiG-25R. Iran: «Trump ne veut pas la guerre, mais sa politique risque fort d’y mener» Publié le : 24/06/2019 - 07:49 Le président américain Donald Trump à Washington le 21 juin 2019. Selon une source officielle iranienne chargée du traitement des blessés chimiques, les pertes iraniennes par armes chimiques pendant la guerre seraient même de 100 000 blessés ou tués[12]. La réparation du navire coûta 142 millions de dollars à la marine américaine[30]. Le 3 juillet 1988, le croiseur USS Vincennes détruit le vol 655 Iran Air, un Airbus A300 commercial reliant Bandar Abbas à Dubaï, ce qui provoque la mort de 290 personnes, des pèlerins à destination de La Mecque[37]. Les pertes furent énormes de part et d'autre, mais les forces iraniennes furent finalement bloquées. L'Irak espérait qu'un tel mouvement entraînerait rapidement la chute du nouveau régime. L'Égypte a aidé indirectement l'Irak en lui fournissant deux millions de travailleurs pour remplacer ses hommes mobilisés et a collaboré activement dans le développement de matériel militaire. ce qui n'était pas le cas d'avant le retrait US du PGAC". @M : À force d'avoir peur d'une guerre, ne laissons-nous pas un régime dangereux se développer en Iran ? Il est à souligner en revanche que l'URSS ne semble avoir fourni aucune aide à l'Irak dans ce programme[25]. Les alliés occidentaux de l'Irak furent réticents à condamner le massacre de Halabja, au cours duquel des milliers de civils kurdes furent gazés par le régime de Saddam Hussein, en dépit de l'immense émotion de l'opinion publique internationale. Le conflit se conclut de fait par un statu quo ante bellum, les deux pays acceptant de revenir aux accords territoriaux d'Alger de 1975. Oui et non. La force aérienne irakienne (acronyme anglais : IQAF) a joué un rôle important dans ce conflit. Les attaques de 1987 et 1988 contre les plates-formes pétrolières iraniennes donnèrent lieu à une plainte devant la Cour internationale de justice, qui trancha l'affaire en 2003 en déboutant les deux parties (plates-formes pétrolières (Iran c. États-Unis)). Selon les déclarations écrites de l'Irak à l'ONU en 2002 sur son programme chimique, tout le matériel et les connaissances ayant pour but de mettre au point ce programme viennent des pays suivants : Singapour, Pays-Bas, Égypte, Inde, RFA, Luxembourg, Brésil, France[24], Autriche, Italie et États-Unis. Le 25 juillet, les moudjahidines du peuple, mouvement soutenu par Saddam Hussein, franchissent la frontière irako-iranienne pour tenter de renverser le régime iranien (opération Mersad). La guerre Iran-Irak a souvent été comparée à la Première Guerre mondiale du fait de la nature des tactiques militaires employées par les deux camps. Le plus gros succès fut obtenu au sud, après la chute de Khorramchahr au prix de très durs combats. L’économie : l’autre guerre. En face, la situation de l’Iran est terriblement mauvaise, et serait tellement pire du fait d’une guerre qu’une issue diplomatique peut être tentée. Le secrétaire général de l'ONU affirma que les nationalités « sont difficiles à déterminer, tant pour les armes que pour les utilisateurs de celles-ci ». Ce contrat sera honoré dès 1981 avec la livraison de quatre mirages F1. Il évoque également les motifs de cette attaque à un moment où les États-Unis soutiennent l'Irak. Entre 1970 et 1990, ses achats furent de 31,5 milliards de dollars (valeur 1985) et l'Union soviétique fut de très loin le principal fournisseur. Selon l'historien Pierre Razoux : « Pendant toute la durée de la guerre, la France va s’imposer comme le second pourvoyeur d’armes de l’Irak, derrière l’Union soviétique, en lui livrant 121 Mirage F-1, 56 hélicoptères de combat, 300 véhicules blindés, 80 canons automoteurs GCT-AUF1, du matériel antiaérien et antichar de dernière génération, des milliers de missiles et des millions d’obus et munitions diverses[65]. À partir de 1984, l'IRIAF est confrontée à l'usure du matériel face à un adversaire de mieux en mieux équipé. Les États-Unis justifièrent l'attaque au nom du droit à la légitime défense[34]. Khomeini s'était exilé en Irak de 1964 au 16 octobre 1978, puis en France jusqu'au mois de janvier 1979, après avoir été expulsé d'Irak pour son activisme pro-chiite. La Syrie, la Libye et plusieurs pays communistes leur en fournirent également. En particulier, la ville de Khorramshahr (300 000 habitants en 1980) fut presque complètement détruite, ayant subi la destruction de 80 pour cent de ses bâtiments. L'Iran demeure quant à lui largement isolé tout au long du conflit. L'Encyclopædia Universalis avance le nombre d'1,2 million de morts[3]. Nous avons eu une expérience bouleversante ayant assisté aux souffrances endurées par la fillette de quatre ans moins de deux heures avant sa mort. Pour Bagdad, il s’agissait d’en rajouter pour prouver aux monarchies du Golfe que l’Irak avait vaillamment joué son rôle de bouclier contre l’expansionnisme révolutionnaire iranien, de manière à les convaincre de renoncer à leurs créances pour prix du sang versé », (« The Armed Forces: Protectors of the People ? Selon l'analyse de Trita Parsi, Israël et l'Iran dépendait l'un de l'autre face à l'opposition de l'Irak et de l'Union soviétique[51]. Cette situation se ressentira particulièrement pour l'armée de l'air dont les échecs initiaux (bombardements peu précis, problèmes de logistique) faciliteront grandement la contre-offensive iranienne. Il montre aussi que le capitaine du navire croyait réellement tirer sur un avion militaire. Les destructions dans les zones rurales furent également importantes : Plus de 30 pour cent des villages des cinq provinces Iraniennes frontalières avec l'Irak furent complètement détruits; d’autres furent endommagés de manière importante. La première attaque menée par des Mig-25 avec des FAB-500T sur une cible dans une ville Iranienne a lieu à Ispahan, le 10 mars 1985[56]. Les estimations des pertes en vies humaines sont de 300 000 à plus d'un million de morts iraniens et de 200 000 Irakiens, ce qui est très élevé pour un conflit régional. Exemple en 1986 en France, avec une bombe devant un magasin Tati. L'Union soviétique, liée à l'Irak par un accord de coopération depuis 1972, proclama dès le début du conflit sa neutralité, coupant sur le champ les livraisons d'armes à l'Irak après son agression contre l'Iran : les accords sur les livraisons ne valaient que pour les cas de défense contre une attaque éventuelle et non pour cautionner une invasion[réf. Lorgnant depuis longtemps plusieurs territoires iraniens, il espère ainsi faire disparaître le régime fondamentaliste et réduire son influence sur le mouvement islamique, souhaitant lui-même prendre la gouvernance dans le monde arabe. Si l'armée irakienne est largement pourvue en équipements modernes, elle manque d’encadrements de qualité et d'expérience pour mener une guerre de cette envergure. ... Cela va véritablement créer une histoire en deux temps, sous la guerre froide et aujourd'hui à la fois d'un rapprochement très particulier, très intime presque pendant des décennies et d'un … Les manuels scolaires insistent pour dire qu'il y eut un million de morts Iraniens lors de ce conflit. Les grandes puissances, inquiètes de l'apparition de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme et faire contrepoids à l'Iran. Le coût du programme chimique irakien ne représenterait donc que 0,27 % des dépenses militaires irakiennes totales sur cette période[26]. Dans une lettre datée du 14 août 1990, Saddam Hussein accepte de revenir aux accords d’Alger de 1975 : il libère une partie des prisonniers de guerre (les derniers prisonniers de guerre ne seront libérés que plus de dix ans après la fin des hostilités)[6] et l'armée irakienne quitte les territoires occupés. Il s'ensuivit une longue série d'incidents frontaliers d'ampleur croissante : suivant un mémorandum officiel irakien, les forces iraniennes auraient commis, du 23 février 1979 au 26 juillet 1980, pas moins de « 244 actes de violation de frontières ou d'agression contre l'Irak », faisant l'objet de 240 notes officielles de protestation de Bagdad à Téhéran. L'affrontement militaire se double d'une guerre des symboles. Lorsque le Chah était au pouvoir, des dissensions existaient déjà entre l'Iran et l'Irak. L'armée iranienne livra au nord et au centre des contre-attaques peu importantes, en général à l'aide d'un léger support de blindés et d'artillerie. Quand au rôle région, c'est curieux mais ce discours de fermeté vis-à-vis de l'Iran, on l'entend de la bouche d'Ansarallah, de Gaza, du Hezbollah ou des alliés irakiens de l'Iran. La guerre s'inscrit dans la lignée des multiples dissensions liées aux litiges frontaliersopposant les deux pays. On peut cependant noter que l'Iran est un pays 3 fois plus peuplé et 4 fois plus vaste que l'Irak. L'effet de levier de l'Iran. Et c’est là le danger de ce que l’administration Trump est en train de faire en ce moment, nous poussant de plus en plus près de la guerre avec l’Iran en déchirant cet accord « , a dit Tulsi Gabbard. Le scandale était lié au sort d'otages américains retenus au Liban par le Hezbollah. Cependant, aucun traité de paix ne viendra formaliser ce retour, et ce n'est qu'en 2005 que Hoshyar Zebari (ministre des Affaires étrangères irakien) annonce que les deux pays envisagent un tel traité[7]. Cette version fut démentie par la marine italienne, et par la frégate américaine Sides, qui confirmèrent que l'avion était en montée. Le problème est que Moscou a toujours refusé de leur livrer des bombes spéciales FAB-500T munies d'une enveloppe de protection thermique, ainsi que les attaches correspondantes. Il est arrivé que les jeunes volontaires endoctrinés se précipitent sur les champs de mines. Au cours de la première année de guerre, l'Iran et l'Irak ont perdu environ le même nombre de chars, entre deux cent cinquante et trois cents. L'année suivante, l'épouse du commandant du navire (le capitaine de vaisseau Wille Rogers) échappa à un attentat à la voiture piégée chez elle, en Californie. Cela entraîna le 18 avril 1988, une opération de grande envergure nommée Praying Mantis lancée par les États-Unis qui neutralisa le tiers de la flotte iranienne. En juin de cette même année, l'Irak décrète un cessez-le-feu, mais voit son territoire envahi à son tour le mois suivant. La faible capacité offensive de l'armée et la médiocrité des généraux irakiens pourraient être compensées par l'utilisation d'armements toujours plus sophistiqués (bombes à guidage laser, chars de nouvelles générations), mais les conscrits, souvent chiites et kurdes, sont peu armés et ne servent qu'à freiner le premier élan des attaques ennemies. Deux voisins que tout oppose », Bulloch, John, The Gulf War : Its Origins, History and Consequences by John Bulloch and Harvey Morris, London : Methuen London, 1989, p.190, Parsi, Trita Treacherous Alliance: The secret dealings of Israel, Iran and the United States, by Trita Parsi, Yale University Press, 2007, Résolution 598 du Conseil de sécurité des Nations unies, Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, corps des Gardiens de la révolution islamique, résolution 598 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, Force aérienne de la République islamique d'Iran, échec de l'opération destinée à libérer les employés, opération de grande envergure nommée Praying Mantis, plates-formes pétrolières (Iran c. États-Unis), Institut de recherche sur la paix de Stockholm, base d'aéronautique navale de Landivisiau, commission de l'ONU pour les droits de l'homme, oléoduc reliant Kirkouk au port syrien de Baniyas, Pierre Razoux : « La guerre Iran-Irak a façonné la géopolitique actuelle du Golfe », http://www.universalis.fr/encyclopedie/guerre-irak-iran-en-bref//, récit de la bataille navale sur un site web de vétérans, Iranian boat attack foreign ship during Iran-Iraq war, Livret du Groupe de l'Australie, juillet 2007, « Le désarmement chimique et le Protocole de Genève de 1925 », « Iran’s Nuclear Posture and the Scars of War », « Chemical Weapons in the Iran-Iraq war : A case study in noncompliance », « Who armed Iraq : The answers the west didn't want to hear », Engagements navals des États-Unis dans le golfe Persique, United States Navy Judge Advocate General's Corps, Rendez-vous avec X : mai 1987, l'attaque du USS Stark (1/2), Rendez-vous avec X : mai 1987, l'attaque du USS Stark (2/2), « Jugement rendu par la cour de justice internationale sur cette affaire ». La guerre Iran-Irak, connue en Iran sous le nom de guerre imposée (en persan : جنگ تحمیلی, Jang-e-tahmili) ou Défense sacrée (en persan : دفاع مقدس, Defā'e moghaddas) et en Irak sous le nom de Qādisiyyah de Saddam (en arabe : قادسيّة صدّام) est une guerre qui a opposé l'Iran à l'Irak entre le 22 septembre 1980, date de l'invasion irakienne de l'Iran, et le 20 août 1988. Le 22 juillet 1988 l'aviation irakienne utilise les armes chimiques sur le village iranien de Zarde : 275 habitants sont tués et des centaines blessés[22]. Le ministre iranien Reza Saffinia arrivant à la maison du président Weizmann à Rehovot à Yom Hatzmaout 1950. Ce passage, repris dans le film éponyme qui recevra en 2007 le prix du jury au Festival de Cannes, contribue là encore à faire de cette … Le nombre de blessés approchait également 500 000 pour chacun des deux camps. De plus, 52 villes en Iran furent endommagées, 6 de ces villes furent complètement rasées tandis que 15 autres subirent des niveaux de destruction allant de 30 à 80 pour cent. L’auteure qui a vécu son enfance en Iran pendant la guerre, raconte ainsi un souvenir dans lequel le fils de la femme de ménage qui travaille au service de ses parents aurait reçu en classe une clé en plastique doré pour l’inciter à partir sur le front et gagner par la suite le paradis. À partir de 1987, la confrontation avec les forces aéronavales américaines constitue une épreuve supplémentaire pour l'IRIAF. nécessaire]. Le ministre des Affaires étrangères soviétique Édouard Chevardnadze se rendit à Qom rencontrer en mars 1989 l'ayatollah Khomeiny. Le 18 mai 2015, les corps de 175 plongeurs militaires iraniens furent déterrés de la rive Irakienne du fleuve Chatt-el-Arab et rapatriés en Iran. Cependant, après mai 1979, un certain nombre d'incidents éclatèrent le long de la frontière : Le 20 septembre 1980, l'aviation irakienne bombarda un certain nombre de terrains d'aviation iraniens. Pour contrer les vedettes rapides des Gardiens de la Révolution (Pasdarans), le 160th SOAR (A), une unité composée d'hélicoptères légers AH-6/MH-6 Little Bird des forces spéciales des États-Unis ainsi que de vedettes Sea Spectre fut engagée à partir de 1987 pour lutter contre cette guérilla maritime : il y eut une centaine d'accrochages[28]. L'Iran en est même à exiger des indemnités à l'administration US qui totalement bloqué sur ce dossier tend à jeter du lest. Comment ajouter mes sources ? Le président américain George H. W. Bush s'opposa à des sanctions contre l'Irak et lui accorda au contraire un prêt de un milliard de dollars[46]. Deux accords de coopération furent signés en juillet 1981. Le conflit s'explique également par la volonté de l'Irak de remplacer l'Iran en tant que puissance dominante du golfe Persique. Le 3 juillet 1988, le vol 655 d'Iran Air, un vol commercial assurant la liaison entre Téhéran, la capitale de l'Iran, et Dubaï aux Émirats arabes unis via Bandar Abbas est abattu au-dessus du golfe Persique par un tir de missile provenant du croiseur américain USS Vincennes. L'Allemagne de l'Ouest procura à l'Irak une grande partie de la technologie des armes chimiques[46]. Dès 1983, des armes chimiques (sarin, tabun, gaz moutarde et cyclosarin) sont utilisées par l'Irak, à la fois contre l'armée iranienne mais également contre les populations civiles et plus particulièrement kurdes, sans réactions notables de la communauté internationale bien que l'Irak soit signataire en 1931 du protocole de Genève de 1925, interdisant l'utilisation des armes chimiques. Le contentieux des dettes de guerre, dues par l'Irak, a d'ailleurs été une des causes de l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990. Cette thèse a été à l'époque également défendue quelque temps par l'administration américaine. En plus, ils leur livrent des immenses réservoirs largables de 5 000 litres et modifient les RB pour pouvoir les transporter. Son objectif est de promouvoir le mouvement islamique à travers tout le Proche-Orient. Il est à noter que les chars T-72 irakiens qui furent livrés à partir de 1984 n'étaient pas aux standards de l'Armée rouge. ENQUÊTE - Washington ne veut pas d’un conflit mais se tient prêt, alors que Riyad a préparé un plan d’invasion de l’Iran. L'Irak affirmait vouloir exercer à nouveau sa souveraineté sur les voies navigables et sur les territoires du Chatt el'Arab, cédés en 1975. Bien que leurs relations diplomatiques soient gelées durant cette période, l'affaire Iran-Contra prouve que des contacts et des rencontres eurent tout de même lieu entre les gouvernements de ces nations quand leurs intérêts étaient convergents. Considérée comme l'un des conflits les plus importants du XXe siècle, la guerre Iran-Irak ne donnera lieu à aucune réparation, et n'induit pas de changements territoriaux. Le 18 juillet, Khomeini accepte le cessez-le-feu exigé par la résolution 598 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (en) et le secrétaire général de l'Organisation peut annoncer la fin des hostilités actives pour le 20 août à 03 h 00 GMT. Avant la guerre, l'Iran et l'Irak comptaient sur leurs revenus pétroliers pour subvenir à leurs besoins militaires : 3,5 millions de barils par jour exportés par l'Irak et 1,6 million par l'Iran. D'autres grandes nations furent impliquées de façon directe ou indirecte dans ce conflit, surtout à travers leurs ventes d'équipements militaires. Selon l'Institut de recherche sur la paix de Stockholm, 52 pays ont fourni des armes à l'Iran ou à l'Irak durant le conflit, et 29 aux deux. La ligne de front se stabilisa à la frontière commune, malgré de nombreuses offensives de part et d'autre, il n'y eut pas de percée majeure pendant plus de six ans. Selon Ronen Bergman, Israël avait vendu à l'Iran pour 75 millions de dollars en 1981 avec pour objectif de rétablir l'influence depuis la défaite du chah en 1979[48]. Des pays et des organisations internationales ont tenté à plusieurs reprises des médiations pour cesser le conflit, dont l'Algérie. En effet d'après un document Donald Trump avait approuvé une frappe contre l’Iran, mais s’était ravisé après avoir appris … La marine irakienne restera ensuite pratiquement inactive pendant tout le reste du conflit. Selon lui, la guerre détruisit 4.000 villages Iraniens et 120000 maisons Iraniennes. Le 28 septembre 1980, la résolution 479 de l'ONU (en) demande un cessez-le-feu immédiat mais sans exiger le retrait par l'Irak des territoires iraniens qu'elle occupe[4]. ... notamment en cas de guerre éventuelle avec l’Iran". Pendant la Seconde Guerre mondiale, en août-septembre 1941, les deux États ont mené conjointement l'opération Consentement, à l’issue de laquelle ils ont temporairement occupé une partie du pays et renversé le Shah pro-allemand Reza Pahlavi. En outre, nous avons vu les effets extrêmement nocifs de l'ypérite sur la jeune mère qui était enceinte de quatre mois »[15]. L'ayatollah Rouhollah Khomeini proclame la république islamique après le départ forcé du souverain déchu, en février 1979. Divers affrontements armés eurent lieu, allant de simples escarmouches à des batailles en règle concernant essentiellement la liberté de navigation des pétroliers dans le golfe Persique. Une procession funéraire fut organisée le 17 juin à Téhéran et une foule importante y participa[71]. Du côté iranien, l'enrôlement de masse, y compris de très jeunes garçons, s'accompagne d'une exaltation des martyrs. Elle les reprit dès 1981 en livrant notamment des bombardiers Tu-22 Blinder et dépêche un fort contingent de conseillers militaires pour l'entretien de son matériel[55]. L’Irak, pour sa part, l’évalue entre cinquante et soixante milliards de dollars. De gauche à droite et de haut en bas : un, Armée de terre de la République islamique d'Iran (1980), Forces aériennes de la République islamique d'Iran, Implication des autres pays du Moyen-Orient, Bilan humain et couts et étendues des destructions, Conséquences sur l'opinion publique iranienne et relations contemporaines entre l'Iran et l'Irak, « Dans un hôpital de Téhéran nous avons vu les effets de l', L'État d'Israël fut également l'un des principaux fournisseurs d'armes des forces aériennes iraniennes, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien, « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. En juin 1982, l'Iran parvient à regagner le territoire perdu après l'attaque irakienne, et adopte une posture offensive pour le reste du conflit. Elle est également due aux appréhensions des conséquences … En 1981, les deux armées commencèrent à avoir de nouveaux besoins en équipements. C'est pourquoi elles ne s'opposent pas dans un premier temps à l'offensive irakienne, allant jusqu'à la soutenir ensuite. Le conflit Israël-Iran laisse entrevoir une guerre sanglante au Moyen-Orient ... la guerre en Irak et l'actualité des pays arabes entre 2003 et 2006. En raison de cette diminution considérable, l'Irak dut recourir à l'aide de l’Arabie saoudite, entre autres. Le 28 novembre 1980 se déroule une bataille navale près du port d'Umm Qasr : l'opération Morvarid durant laquelle des échanges de tirs de missiles Maverick et Silkworm ont lieu : six navires irakiens et un navire de la marine iranienne sont coulés[9]. Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, Front populaire de libération du Golfe arabique occupé, Front populaire pour la Libération d'Oman, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_guerres_de_l%27Iran&oldid=167528517, Liste en rapport avec l'histoire militaire, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. C’est une transformation partout dans le monde mais, en réalité, ce n’est pas le cas en Perse (enfin, en Iran), car « Iran » est le nom que les Iraniens se sont toujours donné : Ērān, autrement dit Aryens ! La guerre maritime présumée que se livrent Israël et l’Iran a pris ces derniers jours une nouvelle dimension. En 1960, l’Iran et l’Arabie saoudite fondent l’OPEP lors de la conférence de Bagdad avec le Koweït, l’Irak et le Venezuela. Officiellement, la guerre entre l' Irak et l'Iran commence le 22 septembre 1980, lorsque le Conseil de commandement de la révolution (C.C.R.) La France se contenta d'un bref communiqué condamnant « l'usage d'armes chimiques où que ce soit ». Vingt-cinq autres vedettes venaient d'un chantier de Boston. En janvier 1981, les Iraniens menèrent une contre-attaque de plus grande envergure, au sud de Susangerd, qui se solda par un échec, dû à l'absence d'infanterie pour soutenir l'action des chars et à la nature du terrain, très mou à cette époque de l'année, et donc impropre au déplacements des chars. La dernière modification de cette page a été faite le 27 avril 2021 à 12:15. Ainsi, ceux-ci purent atteindre Téhéran[58]. D'ailleurs, la démoralisation des soldats iraniens du fait des attaques chimiques de l'armée irakienne, l'impossibilité pour l'Iran de pouvoir riposter de la même manière et la peur d'une attaque chimique sur Téhéran, qui aurait eu des conséquences désastreuses, expliquent en partie la volonté de Khomeini d'accepter le cessez-le-feu du 18 juillet 1988[20]. Elle est également due aux appréhensions des conséquences de la révolution iranienne de 1979 qui porte l'ayatollah Khomeini au pouvoir, le gouvernement sunnite irakien de Saddam Hussein craignant que cette dernière n'attise les desseins révolutionnaires de la majorité chiite longuement réprimée. La plupart de ces corps avaient les mains liées avec du fil de fer, ce qui semble indiquer qu'ils avaient été faits prisonniers par l'armée Irakienne et exécutés ensuite. Analyse militaire par l'USAF des capacités et des méthodes de l'armée de l'air irakienne pendant la guerre. Sa principale intervention militaire directe dans le conflit a été le bombardement de la centrale nucléaire irakienne en construction Osirak en 1981, attaque qui avait nécessité deux vols de reconnaissance préalable, le premier étant accompli par deux RF-4E iraniens, le second par un appareil israélien[réf. C'est pourquoi Saddam Hussein, redoutant l'ascension de Khomeini et son regain de popularité dans le monde musulman, attaque l'Iran le 22 septembre 1980, sous le motif du désaccord frontalier. ... sur la coordination de leurs forces armées en cas de guerre avec Téhéran. C'est l'un des conflits les plus meurtriers depuis 1945, mais aussi le plus long. Selon lui le conflit aurait fait 680 000 morts, dont 480 000 Iraniens, 150 000 Irakiens et 50 000 Kurdes : « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. À LIRE AUSSI Israël-Iran, l'autre guerre en Syrie Cet incident n'est que le dernier épisode en date de la guerre larvée que se livrent la République islamique et l'État hébreu. Des aéroports militaires irakiens déjà existants ont également été modernisés dans le cadre de ces contrats[60].