Les pauvres seront, et sont déjà, aux premières lignes des dérèglements des écosystèmes, comme le montre l’exemple du climat. On peut se référer à G. MYRDAL (Nobel 1974) qui a fait le procès de la croissance. qu’est-ce qui explique depuis la 2GM que le monde soit tel qu’il est aujourd’hui De 1945 au milieu 70, l’économie mondiale est marquée par une phase de croissance (les 30 glorieuses) à Conséquences sur les tiers de décisions prises par une personne, une collectivité ou une entreprise, que ces conséquences soient heureuses ou malheureuses. Le site de WWF France : www.wwf.fr/developpement_durable/index.php. à la suite de la 2GM, comment économiquement le monde a-il- évolué et quelles conséquences cela a-t-il aujourd’hui ? I -Croissance et développement 1) Définitions. Ils sont jugés réactionnaires4 par certains opposants, mais ces derniers font l’impasse sur la question écologique initiale et sur celle de la justice mondiale, ce qui affaiblit leur critique. Une forte réduction du temps de travail ne s’impose-t-elle pas ? Deux méthodes complémentaires sont possibles. L’innovation permet de faire plus, de produire davantage en moins de temps ou avec moins de facteurs de production (travail ou capital). Dans son rapport sur l’impact socio-économique de la Covid-19 au Gabon, le Programme des Nations unies pour le développement(Pnud) indique que les mesures gouvernementales contre le Covid-19 ont permis d’amoindrir ses effets négatifs sur la croissance économique. Bilan des thèses en présence. Depuis vingt ans, on assiste même fréquemment à une diminution de ce bien-être3. Le sang de la terre, 1995. Ils ne diminuent pas avec la croissance, au contraire. comprendre comment l’innovation peut générer de la croissance économique. Alternatives Economiques est une coopérative 100% indépendante qui Certains chiffres devraient être enseignés dans les écoles et diffusés quotidiennement dans les médias. Introduction La terre abritait un milliard d’êtres humains en 1800, trois milliards en 1960 et six milliards en l’an 2000. La première concerne l’information et le débat sur les risques d’une poursuite dans la voie actuelle et sur les alternatives. Chaque jeudi, Alternatives Economiques vous sélectionne les meilleurs graphiques de la semaine. Un Français qui utilise sa voiture dans des conditions moyennes (1,8 personne par véhicule), pour une distance de 15 000 kilomètres par an, émet 412 kilos de carbone, soit 82 % de son " droit à polluer ". C’est très différent de la première méthode, pour de nombreuses raisons : la population varie, tout comme les surfaces disponibles et leur bioproductivité***. Cet indicateur, qui porte uniquement sur les ressources renouvelables, agrège certains de ces impacts. Parmi les effets négatifs de la croissance économique les effets sociaux, le transfert du système de valeurs et les effets négatifs sur l’environnement. Cette dernière va entraîner à son tour de nouveaux recrutement de mains d’œuvre et un accroissement de l’investissement. Surface (en hectares globaux) de ses espaces utiles pour les différentes fonctions de renouvellement des ressources naturelles. Une autre trajectoire d’évolution est-elle possible, qui respecterait les contraintes non négociables de notre " budget environnemental ", sans déboucher sur une régression sociale majeure ? Les effets négatifs de la corruption Ils sont jugés réactionnaires4 par certains opposants, mais ces derniers font l’impasse sur la question écologique initiale et sur celle de la … Selon les institutions scientifiques les plus sérieuses, au-delà d’un réchauffement de 2 degrés par rapport à l’époque préindustrielle, des catastrophes humaines mondiales sont prévisibles. notre newsletter. Les transports urbains favoriseraient les modes collectifs les plus propres et la bicyclette. Mode de calcul du taux de change entre deux ou plusieurs monnaies, qui consiste à mesurer le coût d'un panier de biens et de services identiques achetés dans chacune des monnaies des pays concernés et à en déduire un taux de change. L’agriculture serait réorientée vers des méthodes moins intensives, puisant moins dans les nappes phréatiques (il faut environ 1 000 tonnes d’eau pour produire une tonne de céréales), peu utilisatrices d’énergie et de produits chimiques. (hg) unité de mesure de l'empreinte écologique, défini sur la base de la moyenne mondiale de la capacité de séquestration de dioxyde de carbone (CO2) par les forêts, les terres arables ou les zones de pêche. Aurélien Boutaud et alii : www.francophonie-durable.org/documents/colloque-ouaga-a3-boutaud.pdf. L’évaluation de l’impact environnemental de la croissance est délicate, notamment parce que cet impact est multidimensionnel : émissions de gaz à effet de serre (principaux responsables du réchauffement climatique), épuisement des ressources naturelles non renouvelables (pétrole, gaz et autres), épuisement par surexploitation des ressources renouvelables (terres arables, forêts, zones de pêche, eau...), pollutions chimiques des sols et de l’eau, pollutions de l’air, fragilisation des écosystèmes, couche d’ozone... Pour simplifier l’analyse, on utilisera un indicateur de pression humaine sur l’environnement : l’empreinte écologique. Pour stabiliser le réchauffement climatique à terme,il est donc impératif que les émissions annuelles par personne n’excèdent pas 500 kilos, deux fois moins que la moyenne mondiale actuelle, douze fois moins qu’aux Etats-Unis et quatre fois moins qu’en France (mais c’est grâce au nucléaire, qui pose d’autres problèmes). [Assurance chômage : quelle efficience juridique de la réforme ? A vrai dire, une bonne partie de ces propositions se retrouve chez les avocats de la décroissance. Le site de Jean-Marc Jancovici : www.manicore.com et son incontournable L'avenir climatique, éd. Sauf pour les gaz à effet de serre. La croissance a donc des effets négatifs sur l'environnement en accentuant la pollution à travers la consommation d'énergie, les émissions de gaz et la création de déchets. En effet, la BCE n’avait pu remonter ses taux pendant les années 2017 et 2018 sans doute du fait de la vulnérabilité de pays majeurs : l’Italie et la France, dont les déficits et les dettes publiques n’avaient pas été contenus, à la différence de l’ensemble de la zone euro. Cette courbe est-elle vérifiée pour tous les types de pollution ? Or, quelle est l’empreinte par personne " supportable " par la planète aujourd’hui ? Une seconde méthode pour étudier l’impact de la croissance sur l’empreinte écologique consiste à raisonner au cours du temps. Un aller-retour Paris-New York, avec un avion rempli et efficace, cela fait, selon l’Ifen, 275 kilos de carbone émis par personne, soit 55 % du " droit de tirage " annuel. Il serait temps que de nouvelles collaborations entre scientifiques et citoyens, en liaison avec des associations et des institutions publiques, nous aident à bâtir des scénarios chiffrés : une croissance durable (" riche en emplois et pauvre en CO2 ", écrivait Alain Lipietz) est-elle vraiment compatible, et dans quel délai, avec une division par trois de l’empreinte écologique des Français, et par quatre ou cinq de leurs émissions de CO2 ? Mais il ne donne pas de chiffres... Selon Ernst von Weizsäcker, autre référence mondiale, il serait possible de produire " deux fois plus de bien-être (à ne pas confondre avec deux fois plus de PIB) en consommant deux fois mois de ressources naturelles ". 1 CHAPITRE 7 LE DEVELOPPEMENT DURABLE SYNTHESE I. LES EXTERNALITES NEGATIVES DE LA CROISSANCE L’histoire nous montre que la croissance économique engendre sur longue période toute une série d’effets bénéfiques pour les agents économiques : enrichissement général, amélioration des indicateurs de développement, augmentation La décroissance, par Nicholas Georgescu-Roegen, éd. Il faudrait penser et anticiper la décroissance en ce sens, plutôt que subir une décroissance classique (récession durable), aussi inévitable que le pic du pétrole (moment où la production pétrolière commencera à diminuer du fait de la baisse des ressources en or noir, entre 2010 et 2030 selon les estimations) et bien d’autres pics si une autre voie n’est pas choisie. L’empreinte écologique de la France augmente, Le salaire minimum fait le maximum en temps de crise, Des retraites de moins en moins généreuses et 4 autres infographies à ne pas rater cette semaine, Biden, acte III : place à la justice sociale, Bonus-malus contre les contrats courts : une arme lourde mais imprécise, Déforestation importée : agir de la voiture à l’assiette, Inégalités et pollution : le revenu ne fait pas tout Augmenter la production nécessite un recours croissant aux consommations énergétiques et la multiplication des rejets polluants. Depuis l'étude de Grossman et Krueger 23 ( * ) relative à l'impact de l'ALENA sur l'environnement, il est devenu habituel de distinguer trois effets de la mondialisation sur l'environnement : un effet de composition, un effet d'échelle et un effet technique. Le terme de « croissance » recouvre deux acceptions dans le discours économique. LA CROISSANCE ET SES EFFETS ? 3, p. 147 manuel : l’environnement: un bien commun 1) Les limites écologiques de la croissance actuelle Doc. personnelles, Inscrivez-vous à 3 : Un environnement dégradé 5 Les effets de la croissance Détails Catégorie : 1. La forte hausse du prix du pétrole, qui n’en est qu’à ses débuts, est peut-être à cet égard une contrainte positive, même si, en l’état, elle affecte fortement les pays pauvres et leur dette, ce qui exigerait des compensations. Les " objecteurs de croissance " parient sur la viabilité de sociétés de convivialité dégagées de l’obsession du consommer plus. On … renouvelables et qui détériorent l'environnement, souvent au profit de la croissance. On peut calculer cette empreinte pour un seul individu comme pour l’ensemble de la population de la planète, et par grands postes de la consommation. La planète (océans et végétation, dont les forêts) peut actuellement recycler un peu plus de 3 milliards de tonnes de carbone par an, chiffre qui diminue avec la déforestation. L’empreinte écologique d’une population représente la surface de la planète (exprimée en hectares) dont cette population dépend compte tenu de ce qu’elle consomme. Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les techniques éco-efficientes ne régleraient donc pas le problème des limites absolues des ressources naturelles, si on les met en oeuvre en vue de préserver la croissance. A l’inverse, ce seuil pourrait être un peu relevé si des techniques d’enfouissement du carbone s’avéraient écologiquement et économiquement viables, ce qui est incertain. Le Bangladesh ou l’Afrique subsaharienne sont loin derrière. Il est vrai que tous les indicateurs alternatifs de développement, de bien-être, de santé sociale et de pression écologique confortent l’idée que, sur de longues périodes, la croissance économique ne conduit pas nécessairement à des progrès du bien-être. Dans de telles conditions, l’État doit intervenir pour réguler les conditions de la croissance (cf. Pour éviter une catastrophe sans précédent pour l’humanité, et si l’on tient à des objectifs de justice mondiale, il n’y a pas d’autre choix que la décroissance dans les pays qui dépassent les seuils tolérables de ponction sur l’environnement. La relation la plus évidente tient à la productivité. S’il y a quatre occupants, chacun émet de 400 à 500 kilos par an. Seuls nos abonnés peuvent laisser des commentaires, ALTERNATIVES ECONOMIQUES N°412 - 05/2021 - 5.90 €. Quant à l’ensemble de l’humanité, elle s’est mise vers 1980 à consommer et à rejeter davantage de ressources que ce que la planète peut régénérer. La mondialisation exerce à la fois des effets positifs et négatifs sur l'environnement, et c'est son effet net qu'il convient d'essayer de dégager. atmosphérique a des effets négatifs sur les rendements agricoles et sur l’environnement, au travers notament de ses impacts sur la biodiversité et sur les écosystèmes. Expansion : augmentation de la production sur le court terme Croissance : augmentation des richesses créées dans un pays sur une longue période Développement : ensemble des transformations dans les structures d’un pays, sur le plan technologique, économique et social.. Les principaux indicateurs du développement sont : Eco-économie, par Lester R. Brown, éd. Sans cette condition, la prise de conscience sera tardive et orchestrée par des catastrophes. Selon la courbe de Kuznets, au début de la phase de croissance, les atteintes à l'environnement se multiplient, puis les choses s'inversent. Planète L'OCDE s'inquiète des conséquences de la croissance économique sur l'environnement. Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Exemple : une usine chimique produit à la fois des produits chimiques et des effets externes négatifs (pollutions) ou externalités de production. Les pertes économiques correspondantes seraient passées de 131 milliards à 629 milliards de dollars, soit l’équivalent de près de dix ans d’aide publique au développement. Cela reste à prouver. Selon la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, le nombre de personnes gravement affectées par de telles catastrophes est passé de 740 millions dans les années 70 à plus de 2 milliards dans les années 90. "Les deux effets principaux de notre régime de croissance depuis la révolution industrielle et en particulier depuis les années 1950 sont : l’effet sur la planète, sur l’environnement, sur le changement climatique et le deuxième effet, qui commence plutôt dans les années 1980 avec l’émergence des marchés financiers, ce sont les effets de notre régime de croissance sur les inégalités. ), en attendant l’hypothétique mise au point de moteurs à hydrogène. Selon d’autres estimations, les pertes économiques de ce type devraient dépasser le PIB mondial au cours des années 2060 ! Pour un Américain, on obtient 9,7 ha, record du monde. S'agissant de réfléchir sur les liens entre croissance et environnement, et donc de s'intéresser au long terme, c'est la seconde acception qu'… «Si les enfants reçoivent une éducation de qualité moindre, la pauvreté se transmet de génération en génération, ce qui a une influence sur la croissance», explique-t-il. Par exemple, la consommation alimentaire annuelle moyenne d’un Français exige 1,6 ha dans le monde. Il en va de même pour les terres arables, les zones de pêche, etc., sous l'angle de leurs rendements. Certains pays encouragent l’exploitation de leur population pauvre pour tenter de s’insérer dans l’économie mondiale. 4/7] Par leurs importations, les Européens participent indirectement à la déforestation. Peut-on encore défendre des objectifs keynésiens de " relance de la consommation et de l’investissement pour favoriser la croissance et l’emploi " si on ne les accompagne pas de bilans écologiques assurant que cela ne conduit pas à sacrifier le bien-être futur ou à faire courir des risques vitaux à l’humanité ? Ainsi, si la libéralisation des échanges a des impacts négatifs sur l’environnement, sa restriction en a également eu. 1 : Une typologie des biens Doc. Et surtout, il est possible que les hommes inventent des façons de produire et de consommer moins prédatrices de ressources naturelles par unité produite et consommée, ce que l’on constate en moyenne. Le salaire minimum a démontré sa capacité à contrebalancer les baisses de salaire provoquées par la crise sanitaire, soulignent deux rapports, alors que débutera vendredi le sommet social européen de Porto. De nombreuses espèces animales sont en voie de disparition et le réchauffement de la planète pourrait engendrer des effets, tels que la montée des eaux, sur lesquels l'homme ne pourra pas influer. régulation des Trente Glorieuses) dans l’intérêt de tous à moyen/long terme. L’empreinte augmente nettement avec le PIB par habitant : 5 000 dollars de plus de PIB par habitant demandent environ un hectare de plus par personne. Les titres des parties ne doivent pas figurer sur votre copie. Un optimisme démenti par les faits depuis vingt ans, n'en déplaise à ceux qui pensent, comme le président George Bush, qu'en matière d'environnement " la croissance n'est pas le problème, c'est la solution ". avons besoin de vous pour faire vivre ce projet. Le rapport, Les Conséquences Économiques de la Pollution de l’Air Extérieur, présente des projections des coûts de la … Les données précédentes semblent conduire à une conclusion logique. Quitte à prévoir et à négocier une convergence graduelle des normes, à la baisse pour les pays dont l’empreinte écologique et les émissions de carbone sont trop élevées, à la hausse pour les autres. Dans l’alimentation, surtout s’il y a du boeuf, des surgelés et des produits qui viennent de loin, comptez 300 à 400 kilos de carbone par personne ayant un bon niveau de vie.Il manque de nombreux postes à ce bilan, dont l’électricité, les achats de produits manufacturés, le traitement des déchets... On comprend pourquoi, en France, la moyenne est de 2 tonnes par personne, quatre fois la norme soutenable pour l’ensemble de l’humanité. Les effets positifs : l’accroissement de la production va entraîner une augmentation de la demande de consommation. Quelles sont leurs propositions ? Par ailleurs, «les politiques de redistribution par prélèvement et prestations n’augmentent pas nécessairement la croissance, mais elles ne la mettent pas en danger non plus. La croissance ne bénéficie qu’à certaines catégories sociales (capitalistes) lorsque l’État n’intervient pas pour une plus juste répartition par une politique de redistribution ambitieuse. La décroissance soutenable est-elle compatible avec le plein-emploi et une bonne protection sociale ? Si tous les habitants de la planète avaient le mode de vie des Américains, il faudrait 5,3 planètes pour y faire face. Avec 400 kilos, les Indiens ont encore un peu de marge. Une de leurs idées à creuser (mais aussi à critiquer, car elle ne règle pas tout) est celle d’une re-localisation des activités humaines : il s’agit de privilégier systématiquement la proximité, les circuits courts et une autre occupation de l’espace, dans une perspective non productiviste exigeant de nouveaux emplois. S’y ajouteraient d’autres grands travaux sur les économies d’énergie, l’habitat écologique et les infrastructures des nouveaux modes de transport. La seconde désigne le développement à long terme de l'activité économique, on parle alors parfois de « trend de croissance » ou de « croissance tendancielle à long terme ». La croissance engendre des inégalités économiques et sociales et élimine ainsi les solidarités traditionnelles, crée l’obsession de la recherche de gain financier, l’individualisation et par la suite la délinquance, la violence, la fracture de la société. appartient à ses salariés et qui ne vit que grâce à ses lecteurs. Si tous avaient le niveau de vie moyen des Français, il en faudrait encore près de trois. La croissance engendre des inégalités économiques et sociales et élimine ainsi les solidarités traditionnelles, crée l’obsession de la recherche de gain financier, l’individualisation et par la suite la délinquance, la violence, la fracture de la société. Une question demeure : celle de l’acceptabilité sociale de telles perspectives. Parmi les effets négatifs de la croissance économique les effets sociaux, le transfert du système de valeurs et les effets négatifs sur l' environnement. Or, que peut-on se permettre avec une contrainte de 500 kilos de carbone, sur la base des techniques actuelles ? Pluto Press, 2005. Nous en sommes aujourd’hui à 1,2 planète. La population mondiale est de 6,5 milliards. Comment évaluer l’impact de la croissance sur l’empreinte écologique d’un pays ? La réponse est non : "La dégradation de l'environnement a généralement progressé à un rythme légèrement inférieur à celui de la croissance économique", résument les experts de l'OCDE. Dans les faits, comment la croissance économique joue sur la pollution et la destruction des ressources naturelles ? Il existe des solutions pour y remédier. Quel effet cette formidable croissance de l’interdépendance économique a-t-elle eu sur la croissance mondiale et la prospérité? Ainsi, au cours du temps, l’empreinte écologique par personne augmente moins vite que le PIB par habitant. On est actuellement à 1 degré de plus, et comme les effets des émissions passées se font sentir durablement, on atteindra 1,5 degré vers 2030. Le fait qu’un simple yaourt industriel aux fraises contienne des ingrédients qui ont parcouru 9 000 kilomètres avant de se trouver sur notre table est une aberration environnementale. Ecological Debt, par Andrew Simms, éd. Pourquoi ? Croissance Développement Sous développement Ils peuv ent être positifs ou négatifs. Doc. Les effets sociaux : Dès le XIX ème siècle, la croissance phénoménale a engendré des conditions de travail inhumaines, le travail des enfant A l'opposé, Jean-Michel Severino, voit dans la jeunesse africaine, un formidable gisement de croissance. Les nouvelles technologies au service de l’environnement vont de pair avec le développement de nouveaux modes de production, une transition vers de nouveaux modèles économiques d’entreprises et le renforcement de logiques d’économie circulaire. Les effets négatifs de la croissance sur l'environnement ... et des industriels réunis au sein du Club de Rome demandent au Massachusetts Institute of tenchnology un rapport sur les limites de la stratégie de la croissance. Une maison individuelle chauffée au gaz naturel émet 1,5 à 2 tonnes de carbone. du Seuil, 2002. En matière d’énergie, il s’agirait de lancer des grands travaux en faveur des sources d’énergie renouvelable (éoliennes, capteurs solaires, géothermie, etc. [Comment éviter la 6e extinction ? De ce fait, la croissance économique ne tient pas compte des conséquences à long terme, des ressources qui ne sont pas inépuisables, et ne met pas suffisamment le progrès technique au service de l’environnement. La croissance de la population mondiale n’a jamais été aussi forte qu’au cours des cinquante dernières années, où il fallait seulement quatorze ans pour qu’apparaissent un milliard d’individus supplémentaires. Les recherches théoriques et empiriques s’accordent ici sur une réponse étonnamment nette: Les principales surfaces concernées sont dédiées à l’agriculture, à la sylviculture, à la pêche, aux terrains construits et aux forêts capables de recycler les émissions de CO2. Au cours du XXIe siècle, si les tendances actuelles ne sont pas inversées, le réchauffement sera compris entre 2 et 6 degrés, sans même évoquer des scénarios plus pessimistes, mais non dénués de fondements. Nous avons en commun avec les tribus primitives le fait que notre consommation exploite directement ou indirectement un " territoire " de la planète. Calculs contestables sans doute, mais guère plus que ceux de l’économie usuelle. Les effets sont présents mais aussi sur la situation à venir. sur l’environnement. Capacité des forêts à séquestrer du dioxyde de carbone (CO2). Mais ces derniers pensent qu’en laissant intacte la notion de " consommer plus ", on assistera à des effets rebonds (cas où les baisses de pollution par unité produite sont anéanties par l’augmentation du nombre d’unités vendues).