Pour la France, le Pew Research Center établit un total de 4 704 000 personnes de confessions musulmanes en 2010 (7,5 % de la population totale française), et prévoit une augmentation à 10,3 % de la population française en 2030[29]. La consommation de viande halal est très fortement pratiquée et recommandée : 80 % des musulmans pratiquants (et 67 % des non-pratiquants) estiment que cette consommation doit être envisageable dans les cantines scolaires. Son budget prévisionnel serait de 5 à 6 millions d’euros, alimenté par des fonds publics et privés[99]. Toutes ces confréries se prévalent d’un soufisme orthodoxe ou sunnisme spirituel, car les affiliés restent fidèles aux prescriptions de l’islam et sont même parfois versés dans les sciences islamiques[153]. L’année 2019 est excellente pour les Frères Musulmans en France. L'auteur y voit une des clés de la pression sur les filles dans les quartiers sensibles[137]. Kamel Kateb, dans le même ouvrage, donne à partir de calculs différents des estimations proches : 3,5 millions de personnes originaires par un de ses ascendants de pays à majorité musulmane[18], et 3,1 millions de personnes appartenant à un ménage dont la personne de référence est originaire d’un pays à majorité musulmane[19]. Ceci explique que les différentes estimations arrivent à des chiffres parfois très différents selon que l'on définisse comme musulman une personne de foi musulmane ou tout simplement une personne appartenant à cette catégorie « néo-ethnique » quelle que soit sa confession. Selon le professeur Claude Dargent et le sociologue Olivier Galland, l’islam constitue la plus importante minorité religieuse en France ; elle est aussi la première communauté musulmane en Europe[4]. On compare ici les réponses de l'ensemble de la population française avec la fraction musulmane pratiquante. En 2012, Michèle Tribalat estime, à partir de l’enquête Trajectoires et origines (TeO) réalisée par l'INED et l’INSEE en 2008, à 4 millions le nombre de musulmans déclarés (soit 6,8 % de la population de France métropolitaine) et à 4,8 millions le nombre de personnes dont au moins un parent est musulman, soit respectivement 34 % et 41 % de l’ensemble de la population d’origine étrangère (sur deux générations uniquement). Ce dernier profil est surreprésenté chez les plus jeunes (50 % des moins de 25 ans contre 20 % des plus de 40 ans), mais ne devrait pas s'atténuer, « Le point sur… L'islam en France », dossier. Selon le ministère un tiers de ces 5 à 6 millions se déclarent croyants et pratiquants, soit deux millions, … Les Sarrasins occuperont plusieurs cités de Provence de 734 à 739 : Avignon, Arles, et Marseille. Cette opinion n'est pas propre aux Français, mais se retrouve dans tous les pays européens où ces sondages ont eu lieu montrant de grandes majorités de la population sceptiques vis-à-vis de l'islam[83]. En 2016, l'IFOP réalise un sondage pour l'institut Montaigne sur la communauté musulmane en France, son rapport à la religion, à la société française ou aux lois de la République. D’après Stefano Allievi, c’est là un domaine peu exploité en sociologie religieuse car ce sont les « conceptions statiques de la religion »[63] qui sont généralement étudiées. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l’islam de France, donnant à la fondation une place centrale. https://francais.rt.com/lemonde/1508-dici-2070-nombre-musulmans-depasser Parmi ces « musulmans potentiels » sont donc incluses des personnes qui ne se décriraient pas comme musulmanes et qui sont peut-être d'une autre religion, agnostiques ou athées[20]. Le Point relève notamment le rejet de toute tutelle laïque et de tout intégrisme ; la proclamation dénonce notamment la création de la « Fondation de l'islam en France » par l'État français. La cité de Luxeuil est razziée en 731, Bordeaux et Sens en 732, mais les Sarrasins sont défaits à Poitiers en octobre. Selon une enquête Ifop-La Croix de 2008, les musulmans soutiennent majoritairement le Parti socialiste (PS), à 51,8 % contre 26,8 % pour le reste de la population. Ce terme manquant de précision, d'autres lui sont souvent préférés, comme « islamiste » (qui s'applique à une personne), « mouvement intégriste » ou « mouvement extrémiste » (qui s'applique à un groupe fondamentaliste), ou « mouvement terroriste » (qui s'applique à un groupe utilisant la violence pour parvenir à ses fins). Le nombre de musulmans en France et en Europe : la fabrique des chiffres. Selon ce sondage, 43 % approuvent des horaires séparés pour les femmes dans les piscines et 46 % manifestent des sentiments antisémites[n 3] (contre 18 % de l'ensemble des Français). les comportements familiaux ? Après les attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, il est proposé de la relancer. Michèle Tribalat estime le nombre de personnes pouvant être musulmanes en 2005 d’après leur filiation (sur trois générations) à environ 4,5 millions. La population étrangère vivant en France s'élève à 4,9 millions de personnes, soit 7,4 % de la population totale. Par principe, la République française s'interdit de poser la question de l’appartenance religieuse dans les recensements légaux, qui sont obligatoires. Ils veulent pouvoir faire la part des choses entre les messages négatifs véhiculés sur l'islam dans les sociétés non musulmanes et l'islam tel qu’il est dans le texte[69]. Le journaliste Jean-Dominique Merchet révèle en 2009 que plusieurs soldats musulmans ont refusé de combattre d'autres musulmans en Afghanistan[165],[166]. Alors que la baisse était de 2,4 % en 2015, elle est passée à 1,9 % en 2016 puis 1,8 % en 2017, 1,4 % en 2018 et enfin 0,7 % en 2019. Elle se compose de 4,2 millions d'immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française et de 0,7 million de personnes nées en … Le rejet d'un vote communautaire (à 78 %) est clair, même si les sondés ressentent que les musulmans sont de plus en plus discriminés[144]. La communauté musulmane française est ainsi la première en Europe. Les organisations musulmanes affirment que ce chiffre est de 200 000[60]. De son côté, Yves Lambert (2002) pose à la même date une évaluation de 4 à 5 millions de … Une croissance quasiment sans équivalent en Europe. Un chiffre qui englobe les personnes de culture musulmane, pas seulement les croyants. ». le 4 avril 2015, le président du Conseil français du culte musulman. Pendant les croisades (1095-1291), des marchands (ou des étudiants) musulmans sont présents à Montpellier au cours du XIIe siècle. Le rôle des convertis semble pouvoir devenir un enjeu important dans la configuration de l’islam européen, et cela à plusieurs titres. D’autre part, le converti se repositionne par rapport à son environnement social et il exprime son acte en termes de choix[64]. Le Pew Research Center estimait en 2017 que les musulmans étaient 5,7 millions en 2016 en France, soit 8,8 % de la population. United Nations High Commissioner for Refugees, statsghana.gov.gh/gsspublications.php?category=OTc2NDgyNTUzLjkzMDU=/webstats/p9r0796n5o, Including citizens of the Russian Federation, as well as immigrants and migrants who live in Russia, Pew-Templeton Global Religious Futures Project, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Pew Research Center – Global Religious Landscape 2010 – religious composition by country, State Committee of the Republic of Uzbekitan: Demographic situation in Uzbekistan (March 2020), https://stat.gov.pl/files/gfx/portalinformacyjny/pl/defaultaktualnosci/5515/1/19/1/maly_rocznik_statystyczny_polski_2018.pdf, "200000"0+muslims#v=onepage&q=romania%20"200000"0%20muslims&f=false lire en ligne, Inter Censal Demography Survey 2017 Report, Indice de la facilité de faire des affaires, Liste des pays par diversification économique, Dépendances et territoires à souveraineté spéciale, Liste des destinations touristiques les plus attractives, Liste des villes par nombre annuel de visiteurs étrangers, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nombre_de_musulmans_par_pays&oldid=181433824, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Or, selon la méthode de … En 2004, elle était conduite par le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur[n 1]. 46 % sont « sécularisés », totalement laïcs dans leur rapport à la société, même si la religion peut occuper une place importante dans leur vie ; 28 % sont « ultras », vivant en rupture avec les valeurs républicaines. »[128]. Reconnaissant l'égalité entre hommes et femmes, elle proscrit les châtiments corporels, la polygamie et prône la compatibilité entre islam et sciences modernes. Le nombre de naissances dépend à la fois du nombre de femmes en … Le nombre d’actes anti-musulmans a augmenté de 53% sur le territoire français entre 2019 et 2020. Deux tiers des Français pensent que les musulmans sont mal intégrés et en donnent pour principale raison « leur refus de s'intégrer à la société »[81],[82]. nécessaire]. La conversion à l'islam étant possible seul, sans témoins (même si la présence de deux témoins est recommandée), il est extrêmement difficile de définir précisément le nombre de convertis. », dont la dernière date de 2008[12]. Si l'enquête CEVIPOF de 2005 relève que 39 % des musulmans pratiquants condamnent l'homosexualité (contre 21 % de l'ensemble des Français), une étude IFOP réalisée quatorze ans plus tard, en 2019, indique que 63 % des Français musulmans pensent que l'homosexualité est « une maladie » ou « une perversion sexuelle », soit 49 points de plus que chez les Français catholiques[142],[143]. Ils étaient 60 % à déclarer jeûner en 1989[93]. Des photos de classes de lycées prises après 1962 montrent parfois une jeune fille portant le voile, sans visiblement que cela pose problème ; ces photos ne permettent cependant pas de savoir si le voile était conservé en salle de classe, ou antisionistes, la différence n'étant pas toujours soulignée, Pew Research Center's Religion & Public Life Project, La transformation a lieu à l'occasion du renouvellement du conseil général en mars 2011 (. La région de Valence et les Alpes sont razziés de la fin du IXe au Xe siècle. »[129]. En 2019, le culte musulman comptabilise moins de lieux de culte que le protestantisme, qui est la troisième religion en nombre de fidèles et de pratiquants[37]. Entre 150 et 200 musulmans se convertiraient au catholicisme par an, dont beaucoup d'enfants issus de mariages mixtes[62]. Il précise également que « 72 % des protestants et 60 % des catholiques considérent que la laïcité protège en théorie (selon le droit) les pratiquants des différentes religions [alors que] 45 % des musulmans seulement partageant ce point de vue »[122]. Au premier tour, 59 % d'entre eux avaient voté pour lui, 23 % pour Jean-Luc Mélenchon, 7 % pour François Bayrou, 4 % pour Nicolas Sarkozy et 2 % pour Marine Le Pen[119]. Le Pew Research Center, institut américain indépendant et reconnu pour ses recherches en matière de démographie religieuse, estimait fin 2017 que les musulmans étaient 5,7 millions en 2016 en France, soit 8,8% de la population. Le nombre d’alévis était estimé entre 150 et 200 000 en 2012. Ces termes ne doivent pas être confondus avec « islamique », qui est synonyme de « musulman » (qualificatif, par exemple dans « foulard islamique »). », « le nommer à la tête de cette fondation est une idée pour le moins paternaliste, presque coloniale, « Personne ne songerait à nommer un chrétien à la tête de la fondation pour le judaïsme, « 60 % à 70 % des détenus français sont musulmans », « pensent que la laïcité doit s'adapter à la pratique de l'islam », « si cette demande "d'adaptation de la laïcité" augmente (de 29 à 37 % en 8 ans), c’est aussi que le mot laïcité a pris une toute autre connotation », « désormais perçue comme anti-musulmans », « la proportion des Français de confession musulmane qui se déclarent « pratiquants » est relativement forte (de 1/3 à un peu plus de la moitié des musulmans selon les enquêtes et selon les items précis), bien supérieure aux Français de confession catholique, orthodoxe, juive, protestante luthérienne et réformée, mais en revanche inférieure à celle observée chez les protestants évangéliques », « 72 % des protestants et 60 % des catholiques considérent que la laïcité protège en théorie (selon le droit) les pratiquants des différentes religions [alors que] 45 % des musulmans seulement partageant ce point de vue », « que les imams soient formés en France et pas ailleurs », « Si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir le libre exercice du culte. souhaitée] (sans compter la période médiévale, ainsi que les razzias marocaines et de l'Est de la Méditerranée) seront définitivement arrêtées après la prise française d'Alger en 1830. L'Insee étudie toutefois l'« état de la pratique religieuse » dans un cadre sociologique[11]. Le rapport établit une population de 3 à 4 millions, d'une moyenne d'âge plus jeune que la communauté chrétienne ou que les personnes sans religion. L'Insee étudie toutefois l'« état de la pratique religieuse » dans un cadre sociologique . Selon lui, cette déculturation du religieux est la condition nécessaire à l'émergence d'un islam européen (en), même si le contenu théologique ne change pas plus que celui du catholicisme au cours des siècles[72]. L'auteur précise que les personnes de « culture musulmane », c’est-à-dire venant d’une famille musulmane mais se déclarant sans religion ne sont pas comprises dans cette estimation, ce qui explique le décalage avec les chiffres fournis par les estimations habituelles. Les Frères Musulmans de « Musulmans de France », nouveau nom de l’UOIF, ont inauguré leur mosquée géante de Mulhouse, nommée En Nour, samedi 25 mai dernier. La France serait … On connaît plutôt le nombre de fidèles des différentes religions grâce à des sondages d’opinion qui représentent mal les religions … La plus ancienne mosquée française encore en activité est la mosquée de Tsingoni, à Mayotte dont le mihrab est daté de 1538 (la mosquée elle-même remonterait au moins à 1521)[90]. En 1990, le rapport que le colonel Yves Biville, chef du Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre (Cespat) remet à Jean-Pierre Chevènement affirme que les jeunes Français d’origine maghrébine (JFOM), dont la religion n'est alors selon eux pas suffisamment prise en compte, « commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission » par rapport aux autres militaires[160]. Quelque 2 200 lieux de culte musulman sont dénombrés en France en 2015[87], 2 600 en 2019 (dont au moins les deux tiers sont de taille modeste, et qui sont très majoritairement des salles de prière, et non des mosquées)[37]. Se basant sur le rapport Al Karoui de septembre 2016 et reprenant la définition de Thierry Tuot selon laquelle l'islamisme est « la revendication publique de comportements sociaux présentés comme des exigences divines et faisant irruption dans le champ public et politique », Élisabeth Schemla observe une « glissade de la majorité des musulmans vers l'islamisme »[158]. En 2015, Michèle Tribalat, dans une nouvelle estimation des populations d'origine étrangère en 2011[55], estime à au moins 4,6 millions le nombre de personnes d'origine maghrébine sur trois générations en 2011 selon la répartition suivante[56] : D'autres estimations fournissent des chiffres plus élevés sans préciser la méthodologie utilisée. Dans la foulée des attentats commis en France par des islamistes en juillet 2016, le Premier ministre Manuel Valls se dit « favorable » à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées et souhaite « que les imams soient formés en France et pas ailleurs »[127]. Il propose une refonte de l'organisation de l'islam en France et déclare que « l'État et la puissance publique ont un rôle à jouer pour « aider les musulmans de France » à relever le défi de l'islamisme radical. La population maghrébine en France, majoritairement plus pauvre, a un taux de fécondité plus élevé que le reste de la population française, respectivement 3,3 et 2 enfants par femme[58]. Par ailleurs il déclare dans une tribune publiée par Le Journal du dimanche, que « Si l’islam n’aide pas la République à combattre ceux qui remettent en cause les libertés publiques, il sera de plus en plus dur pour la République de garantir le libre exercice du culte. », The Future of the Global Muslim Population. Bien sûr, dans de nombreux quartiers de Paris, 8 personnes sur 10 sont musulmanes. En plus des problèmes de compatibilité entre le droit européen et la loi islamique, le port du voile islamique dans les établissements scolaires a été perçu lorsqu'il est devenu phénomène social[n 2] comme entrant en contradiction avec le principe de laïcité de l'école. L'aumônerie musulmane est créée par l'arrêté interministériel du 16 mars 2005, deux ans après la création du Conseil français du culte musulman[163]. Ces chiffres placent la France au niveau de la moyenne européenne, ce qui contraste avec le fait que ce pays a été plus touché que ses voisins directs par des attentats commis au nom de l'islam[86]. La ridicule propagande du Monde. Selon les auteurs, ils sont « ethnicisés, mis à distance par leurs homologues et leur encadrement immédiat, ils sont victimes de discriminations sociales, ethniques, religieuses ou sexuelle »[164]. Olivier Roy indique que le fait d'être musulman n'est qu'un élément parmi d'autres de l'identité des immigrants de la première génération. Le converti est un individu d’origine non-musulmane, qui est devenu musulman à l’âge adulte. Cette carte vient illustrer un phénomène … Les musulmans non arabes sont souvent Turcs (environ 360 000[76]), Berbères, Iraniens, Kurdes, Maliens, Sénégalais, Indonésiens, Malais, Bosniaques, Albanais, Tchétchènes, Ouzbeks, etc. Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 2011 », Espace populations sociétés, 2015/1-2, Tableau 2 pour les immigrés et la première génération née en France et tableau 5 pour la deuxième génération née en France, "Estimé à six millions d'individus, l'histoire de leur enracinement, processus toujours en devenir, suscite la mise en avant de nombreuses problématiques…", « Être Maghrébins en France » in, expression empruntée à J. L'INED et l'Insee estimaient à 8 % les musulmans dans la population française en 2010. L'État français ne reconnaît pas légalement les origines ethniques et religieuses (à l'exception du cas particulier des harkis) mais, devant la carence d'interlocuteurs privilégiés, dans les dernières années, les gouvernements successifs ont essayé d'organiser une représentation des musulmans français. On peut se poser la question au regard des résultats de l’enquête de l’IFOP, publié la semaine dernière, sur ce que pensent les musulmans de France. Part de musulmans consommant de l'alcool par sexe en France 2019; Part de musulmans consommant de l'alcool par âge en France 2019; Fréquence d'achat de viande halal parmi les musulmans en France 2020; Lecture de la composition des produits alimentaires parmi les musulmans France 2020 ; Les statistiques les plus importantes.