En 2001, un gazoduc reliant Tabriz (Iran) à Ankara (Turquie) a été ouvert. Le gouvernement cherche à projeter ses succès économiques sur le terrain politique dans les anciens territoires de l'Empire ottoman en multipliant les partenariats avec les pays arabes, en prônant la politique du zéro problème avec les voisins et se posant en « champion du sunnisme ». Tancrède Josseran, « Turquie : Mars contre Allah ». La politique active de la Turquie en Afrique se solde par le soutien des pays africains dans les institutions internationales, notamment lors de la candidature de la Turquie au Conseil de Sécurité de l'ONU en 2008. La Turquie ne « pourra pas aller trop loin » dans le soutien à l’Ukraine, selon Florent Parmentier, enseignant à Sciences Po et chercheur associé au Centre de géopolitique de HEC. La Turquie a montré une volonté d'être un négociateur pour le conflit abkhaze. La Turquie et les États-Unis ont des relations diplomatiques depuis le XIXe siècle, un accord a été signé en 1830 à l'époque de l'empire ottoman. Elle demande aussi l’application du protocole d'Ankara de juillet 2005 permettant l'accès des ports et aéroports turcs aux navires et avions chypriotes grecs. La Turquie accueille sur son territoire 3,5 millions de ressortissants syriens. Chaque année, de nombreux touristes iraniens viennent visiter la Turquie, bénéficiant ainsi à l'économie turque[5]. "D'une optique d'une Turquie amie avec tous les voisins, on arrive à une situation où il n'y a plus grand monde qui soutient la Turquie, en dehors du Qatar et de l'Arabie Saoudite. La tentative de coup d'État de 2016 en Turquie est loin d'améliorer les relations entre les deux pays[2],[3] les autorités turques n'excluant pas que les États-Unis aient pu jouer un rôle, au minimum en étant informé de la conjuration[4]. La loi azerbaïdjanaise interdit les drapeaux étrangers de flotter sur le territoire national, sauf ambassade et autre organisation administrative. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Turquie - Russie. La Turquie considère les conflits d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud comme un danger pour la paix et la stabilité dans la région tout entière. La Turquie a toujours été un pays mystérieux pour ceux qui ne le connaissent pas en profondeur cependant, lorsqu’on s’en approche, on se rend vite compte que les apparences sont trompeuses : la grande métropole d’Istanbul est certes envoutante par son côté oriental mais elle ne dépaysera absolument pas l’homme d’affaire européen. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Cette absence est aujourd'hui comblée par un intérêt particulier croissant pour le Maghreb depuis 2006, essentiellement économique où les produits turcs aux normes européennes sont de plus en plus visibles dans les rayons à Casablanca ou Alger. Le gouvernement élabore des politiques dans cette région en tenant compte de son importance stratégique, en raison de ses ressources énergétiques et des corridors de pipeline, elle collabore avec ses voisins caucasien dans la OCEMN, l'OSCE et le Conseil de l'Europe. Comment ajouter mes sources ? Qui soutient l’État islamique ? Environnement, développement durable, énergie, transport, communications, Toutefois, la Turquie considère que l'insistance grecque de visualiser l'ensemble de la, « devenue la porte d'entrée pour des centaines de milliers de réfugiés vers l'Europe », « l'ouverture de six nouveaux chapitres dans le processus d'adhésion … et l'inscription du pays sur la liste des pays sûrs ». Ainsi Emine Ayna, une députée du parlement turc a affirmé dans un communiqué de presse que « le Premier ministre Erdoğan essaye de reconquérir l'opinion publique en Turquie », puis, s'adressant à Erdoğan : « votre gouvernement aussi sait bien tuer », en faisant référence à un épisode durant lequel des enfants kurdes ont été tués à Diyarbakır en 2006[8]. La Turquie ne veut plus se sentir « emprisonnée » dans cette mer, qui ressemble, dit-elle, à un « lac grec », alors même qu'elle jouit de la plus grande zone côtière des pays de la région. C'est essentiellement par son entrée dans l'OTAN et sa prise de position dans le parapluie militaire américain pendant la guerre froide que la Turquie est définitivement entrée dans le camp occidental. Ce papier a été publié dans L'Incotidien, lettre quotidienne exclusive distribuée par mail aux abonnés. On appelle cette nouvelle politique, le néo-ottomanisme. En raison de réciprocités historiques et culturelles et des liens humains la Macédoine et la Turquie ont des relations très étroites et amicales. La Turquie est dirigée par Recep Tayyip Erdogan depuis 2003. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme. Même si Israël s'est aussitôt opposé à la proposition du premier ministre turc par la voix de son ministre des affaires étrangères Silvan Shalom, les tensions ont nettement baissé. Cela n'a pas empêché Erdoğan de dénoncer la politique jugée trop musclée du gouvernement d'Ariel Sharon. Est-ce que la Turquie est complice dans une autre guerre contre un autre voisin ? En octobre 2006, Angela Merkel, chancelière de l'Allemagne, lors de sa première visite officielle en Turquie déclare que la reconnaissance de Chypre était un préalable logique à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. nécessaire].
L'après-guerre froide a vu une diversification des relations, de la Turquie, qui cherche à renforcer sa présence régionale dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans le Caucase, ainsi que son objectif historique de l'adhésion à l'UE. Par ailleurs, Ankara demande une libéralisation des visas pour ses nationaux[24]. L'Azerbaïdjan a tout de même déclaré que la Turquie est toujours soutenue par elle[13]. Ce soutien ouvre la voie à des débouchés économiques et énergétiques, tout en permettant à la Turquie de revendiquer des droits en Méditerranée orientale, dont elle est largement exclue en dépit de sa longue zone côtière (elle se sent par exemple encerclée par la Grèce, qui clame sa souveraineté sur des territoires maritimes à plus de 500 kilomètres de sa métropole et à seulement 2km des côtes turques). Depuis 2015, l’alliance avec le MHP et la rupture claire avec le gulenisme, le pouvoir turc adopte un discours beaucoup moins simplement islamiste que « turcoislamique ». Chaque sous-courant du consensus nationaliste et raciste au pouvoir en Turquie y trouve donc son compte : les kémalistes y voient un moyen d’agrandir en soutenant des « frères turcs laics » le pré carré anatolien face à un peuple vu comme « surnuméraire » dans leur vision du monde, les islamistes un moyen d’affronter à nouveau les « croisés » et les pantouranistes le chemin vers l’Asie centrale (tout en considérant qu’éliminer la dernière présence arménienne dans les terres historiques de l’Arménie les réjouirait). La Turquie a une relation étroite avec la Géorgie. Marine arrivera-t-elle à gagner malgré la droite ? Elle considère à la fois qu’être turc revient à être musulman (adhérant à la vision ethno-religieuse de Ziya Gokalp et des jeunes turcs qui a servi de critère de définition de la « turcité » pour le génocide arménien) et que le « peuple turc » est celui ayant porté la « bannière de l’islam » en Anatolie, au Causcase, dans les Balkans et en Inde et que donc s’opposer à la Turquie revient à s’opposer à l’islam (d’où le discours accusant les « séparatistes kurdes » du PKK d’être arméniens. La Turquie abrite plusieurs bases américaines sur son sol. Cette vision peut s’appuyer sur la vision kémaliste qui se différencie de celle du MHP sur la vision géopolitique (plus centrée sur l’extension du sanctuaire anatolien et moins sur les rêves touraniens) et sur une partie des alliances choisies (les kémalistes étant pour des liens avec Israël gênant le MHP du fait de l’antisémitisme de ce parti). Jamel Gorchene : un immigré qui nous voulait du bien, Éditorial culture de mai : Goebbels moins le grandiose, Enquête : les pudeurs illicites du Conseil constitutionnel à 26 millions d’euros, Adult material : l’infilmable pornographie. Jérusalem est la prunelle des yeux du monde musulman (…) et on ne peut accepter aucune atteinte israélienne à Jérusalem et aux lieux musulmans », lors du Sommet annuel de la Ligue arabe[10]. La politique étrangère de la Turquie recouvre les relations de la République de Turquie avec les membres de la communauté internationale. L'atonie de la croissance européenne pousse les Turcs à rechercher de nouveaux débouchés en Afrique. Dans les années 2010, les rapports entre la Turquie sous le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan et l'Union européenne deviennent plus tendus en particulier avec l'Allemagne où réside une importante communauté turque[21]. Face aux multiples échecs que rencontre cette politique, la Turquie semble revenir en 2016 à une politique étrangère plus pragmatique en renouant des liens diplomatiques avec la Russie et l'Iran. Aussi la Bulgarie est membre de l'Union européenne et la Turquie est candidate. La politique étrangère de la Turquie connaît une réelle inflexion avec l'ère inaugurée par Recep Tayyip Erdoğan, accentuée encore avec la venue d'Ahmet Davutoğlu au ministère des Affaires étrangères. Le maintien du régime syrien et le renforcement de la guérilla kurde en Irak comme en Syrie sont des échecs majeurs pour la politique étrangère turque[11]. La Turquie est également à contribuer à l'EUFOR-ALTHEA. L'Afrique noire fait l'objet d'un intérêt particulier de la diplomatie turque depuis 2008, dix ans auparavant il n'existait que quatre ambassades turques sur le continent, aujourd'hui on en compte 26 réparties du Kenya vers l'Afrique du Sud en passant par le Zaïre. Historiquement, sur la base des réformes d'inspiration occidentale de Mustafa Kemal Atatürk, cette politique a mis fortement l'accent sur les relations de la Turquie avec le monde occidental, en particulier avec les États-Unis, l'OTAN et l'Union européenne. La Turquie a envoyé vendredi quatre nouveaux chars dans la localité syrienne de Jarablos, libérée cette semaine par les rebelles soutenus par Ankara. Le 27 mars 2010, le Premier ministre turc déclare que « considérer Jérusalem comme la capitale indivisible de l'État hébreu, comme le font les Israéliens, est une folie. La politique étrangère de la Turquie recouvre les relations de la République de Turquie avec les membres de la communauté internationale. La Turquie et la Russie, qui se sont rapprochées au cours des dernières années, soutiennent des parties opposées en Libye et en Syrie. Cette attaque ayant fait neuf morts – huit citoyens turcs et un Américain d'origine turque –, a été qualifiée par le gouvernement turc de « terrorisme d'État »; ce dernier annule des opérations militaires communes prévues et limite les échanges commerciaux entre les deux pays. Après les attaques de Tsahal contre le Liban en 2006 et, plus récemment, l'attaque, le 31 mai 2010, contre des bateaux battant pavillon turc, transportant des vivres pour la bande de Gaza et des membres d'ONG pro-palestinienne, les relations entre ces deux pays sont au plus bas. La Turquie accueille un nombre important d'islamistes algériens qui se reconnaissent comme étant le prolongement de l'organisation des Frères musulmans. France 2 a posé la question aux habitants d'un quartier qui soutient majoritairement le président turc. Jean Comte, ... Enfin, il exporterait du pétrole, probablement vers la Turquie à un prix quatre fois moins élevé que le prix officiel. Les citoyens turcs peuvent utiliser l'aéroport de Batoumi en Géorgie, qui est géré par la Turquie Tepe-Akfen-Vie du consortium (TAV), sans visa ou passeport. Le positionnement « laic » au sens kémaliste c’est-à-dire pas d’islam visible mais islam défini comme élément de l’identité azérie et l’opposition à l’Arménie chrétienne va parfaitement avec la synthèse turco-islamique. Ankara soutient, finance et protège l'organisation rachad. Il déclare d'ailleurs que « les Israéliens traitent les Palestiniens comme ils ont été traités eux-mêmes, il y a cinquante ans ». En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour vous proposer des publicités ciblées adaptés à vos centres d’intérêts et réaliser des statistiques de visites.