Une théocratie est un régime politique où le pouvoir provient de Dieu. Si la croissance globale permet de faire passer le revenu moyen par habitan […] 10/ À quel régime politique l’Empire ressemble-t-il ? Les buts régionaux de l'Iran sont d'essayer de ne pas être dominé en établissant leur rôle de leader dans la région, de circonscrire l'influence américaine et des autres puissances extérieures et de construire des relations commerciales de qualité. C'est l'époque où le Shāh, pressé par l'administration Kennedy, met en place un train de réformes imposées : d'abord, il fait supprimer la mention du Coran dans les serments des élus aux assemblées […] Une redoutable police politique (la Savak) réprime férocement toute opposition. Un fossé considérable émerge entre les vues politiques des iraniens et celles de l'occident. Composition du gouvernement de la République islamique d’Iran depuis le 4 août 2013 : L'État iranien, à part ces structures institutionnelles, possède d'autres particularités sur le plan politique. quel événement politique bouleverse l'Iran en 1978-1979 ? Ce régime est violemment anti-américain : le personnel de l'ambassade des États-Unis à Téhéran est retenu en otage pendant 444 jours entre 1979 et 1981. J.-C. Les Aryens, un peuple de langue indo-européenne, pénètrent en Iran. Sous sa responsabilité, le pouvoir exécutif est détenu par le président de la République, chef du gouvernement, qui dispose d'un cabinet composé de 20 ministres. 3/ Que se passe-t-il en 1804 ? quel régime politique a t-il imposé à l'Iran ? Octave (il ne prendra le nom d'Auguste que plus tard) est d'apparence fragile, de tempérament frileux, peu doué pour l'éloquence. Cela est particulièrement vrai au sujet de la politique envers le Liban[19]. Le programme nucléaire iranien est devenu une discussion politique à la fois en Iran et dans les pays occidentaux. L'invasion par l'Irak aide à rassembler les Iraniens derrière le nouveau régime, et les différends passés sont oubliés face à la menace extérieure. 2-27 août 2012, Répression par l'armée d'insurrections, chiite dans le Sud et kurde dans le Nord.  : […] Les revendications ayant trait à la condition de la femme en Iran n'ont rien perdu de leur vigueur[13]. Il comprend notamment les six membres religieux du Conseil des gardiens, les chefs des pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif (le Président de la République), du ministre concerné par la question à l'ordre du jour auxquels s'ajoute une dizaine d'autres personnalités. Lire la suite, , Saïd Jalili, représentant personnel du Guide suprême de la révolution iranienne Ali Khamenei, se rend à Damas où il déclare au président Bachar al-Assad que « l'Iran ne permettra jamais la destruction de l'axe de la résistance [à Israël et aux États-Unis] dont la Syrie est un pilier essentiel […] Lire la suite, renforcent leur présence. Au cours de la période 1962-1964, l'āyatollāh Khomeynī , reconnu par certains comme marja‘-e taqlid, prend la tête d'une série de manifestations d'opposition, jusqu'à une véritable émeute en juin 1963. Lire la suite, Dans le chapitre «  Aperçus analytiques » Toutes les lois votées par l'Assemblée doivent obtenir l'approbation du Conseil des gardiens. En Iran, la grande surprise des années 1978-1979 a été constituée par l'ampleur et la rapidité du mouvement de contestation politique animé par les dirigeants religieux chiites à la tête desquels se trouve l'ayatollah Khomeyni , en exil en Irak, puis en France ; cette opposition, bien structurée, est effective à partir du moment où le gouvernement du chah a lancé une politique démesurée d'industri […] Le procurseur général de la révolution islamique, Hossein Moussavi Tabrizi, précise, le 18, que mille cinq cents membres du P.C. La majorité du peuple iranien serait insatisfaite du régime[2]. V. 1500 av. Néanmoins, l'exportation de la révolution ne cadre pas avec le désir d'ouverture de l'Iran, et certains auteurs comme Olivier Roy ou Thierry Dufour pensent que le concept d'exportation de la révolution s'est évanoui dès les premières années du régime[21]. Après des études à Ispahan, il poursuivit une scolarité francophone à Beyrouth, puis en France, où il apprit à son arrivée en 1934 l'exécution par Rezā Shāh de son père Sardār Fāteh. Cette institution a été créée en 1988, par décret de l'imam Khomeini, pour arbitrer les litiges apparus entre le Majlis et le Conseil des gardiens. Lire la suite, Dans le chapitre « Khomeynī et la politisation du shī‘isme » Il peut être l'objet d'une procédure de destitution par l'Assemblée des experts, si celle-ci estime qu'il n'est plus apte à remplir ses fonctions. Cette république islamique est, en réalité, basée sur la jurisprudence religieuse. Cependant, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) croit que la récente non-coopération iranienne rend impossible la conduite d'inspections afin de s'assurer que la technologie n'est pas détournée pour un usage militaire, comme le déclare un rapport de son directeur général le 31 août 2006[25]. Des doutes persistent toutefois sur la nature exacte du nouveau régime turc. Élargissez votre recherche dans Universalis. Durant le premier semestre de 1978, de violentes émeutes éclatent dans diverses villes notamment à Tabriz, à Qom, à Mechhed, à Téhéran ; elles reçoivent le soutien des autorités religieuses shi'ites (les ayatollahs, littéralement « signes de Dieu ») et surtout du plus célèbre et du plus populaire, l'ayatollah Khomeyni qui, de Nadjaf, en Irak, lance de virulentes attaques contre le shah, appelant […] Le premier titulaire a été Abolhassan Bani Sadr. Ces informations sont relayées par l'agence officielle […] Lire la suite, la télévision iranienne. À partir du 9 et pendant tout le reste du mois, des moudjahiddin du peuple (gauche islamique) descendent, par petits groupes, dans la rue à Téhéran pour exprimer leur opposition au régime de Khomeyni […] Lire la suite, sous le régime du shah en 1974, et dont l'exécution avait été suspendue après le début de la révolution islamique. Cette évolution de l'Iran est symptomatique d'un rejet toujours croissant du modèle américain à l'échelle mondiale. Le régime iranien n'est donc plus politique, mais bien militaire. Ainsi, même si la majorité du gouvernement est élue par le peuple iranien au suffrage universel, directement ou indirectement, le conseil des gardiens (élu indirectement) peut opposer son véto à toute candidature aux élections[1]. En 1979 disparaît en Iran le régime mis en place depuis 1941 par Muhammad Reza Pahlavi, qui a pris en 1967 le titre de shahinshah (roi des rois) à la manière des princes perses de l'Antiquité. consulté le 06 mai 2021. Amnesty International classe l'Iran dans les deux pays avec le plus fort taux d'exécution (avec la Chine). Une légitimité démocratique et politique, d'une part, issue du suffrage populaire et une légitimité religieuse, d'autre part, incarnée en priorité par le Guide de la Révolution. Alors que le régime syrien a réussi à reprendre en main une large partie du territoire, l’Iran cherche à pérenniser son influence dans le pays en renforçant sa présence sur les plans économique, démographique, culturel et social. [15]) pensent de manière similaire à Soroush et sont opposés à l'imbrication du politique et du religieux et au velâyat-e faqih. Une nouvelle constitution va donc être créée en se basant sur la religion islamique. Après le premier choc, la continuité n'est cependant qu'apparente, car la construction de nombreux équipements nouveaux a été lancée et leur mise en service n'attend que les cinq ou six années nécessaires à la construction des nouvelles centrales électriques, à charbon ou nucléaires, destinées à ne plus utiliser de produits pétroliers. Après avoir successivement liquidé, entre mai 1978 et juillet 1979, le Parti communiste (P.C.I. Président de la République, Président du Conseil : Vice-président chargé des Affaires Exécutives : Mohammad Shariatmadari, Vice-président chargé des Affaires Parlementaires et Judiciaires : Ali Asgari, Vice-président, président de l’Organisation du Patrimoine culturel et du Tourisme : Mohammad Ali Nadjafi, Vice-président, président de l’Organisation de l’Énergie atomique d’Iran : Seyyed Ali AKbar Salehi, Vice-présidente, présidente de l’Organisation pour la Protection de l’Environnement : Ma'soumeh Ebtekar, Vice-président, président de la Planification et de Contrôle stratégique : Mohammad Bagher Nobakht, Vice-président, président de la Fondation des Martyrs et des Mutilés de Guerre : ُSeyyed Mohammad Ali Shahidi, Ministre de la Santé, des Soins et de la Formation médicale : Hassan Hashemi, Ministre de l’Éducation : Ali Asghar Fani (tuteur temporaire, Ministre du Renseignement et de la Sécurité : Mahmoud Aalavi, Ministre de l’Économie, du Commerce et des Finances : Ali Tayyebnia, Ministre des Communications et des Technologies de l’information : Mahmoud Va'ezi, Ministre de la Défense et de la Logistique des Forces armées : Hossein Dehghan, Ministre de l’Industrie et des Mines : Mohammad Reza Nematzadeh, Ministre des Sciences, de la Recherche, de la Technologie et de l’Education supérieure : Djafar Tofighi (tuteur temporaire, Ministre de Travail, Coopératives et Bien-être social : Ali Rabi'i, Ministre de l’Intérieur : Abdorreza Rahmani Fazli, Ministre du Pétrole : Bijan Namdar Zanganeh, Ministre de l’Énergie : Hamid Tchittchian, Ministre de la Culture et de l’Orientation islamique : Ali Djannati, Ministre des Sports et de la Jeunesse : Seyyed Reza Salehi Amiri. Les jeunes n'abandonnent pas pour autant leur quête de liberté sociale : liberté de choix vestimentaires, de rencontre entre sexes opposés dans les lieux publics, d'accès à la production culturelle et artistique du monde entier[9]. Lire la suite, Dans le chapitre « La fin du régime impérial » Le Président. Il est égal aux autres citoyens devant la loi.  : […] Les Elamites sont alors à … Créé en 1988, le Conseil de discernement des intérêts supérieurs du régime (trente-quatre membres) est chargé de résoudre les conflits entre le Parlement et le Conseil des gardiens. et brouille avec Moscou. Le public iranien voit la puissance nucléaire comme un moyen de diversifier les sources d'énergie et d'affirmer son rôle politique international[22]. Résumé du régime de Vichy - Instauré le 10 juillet 1940 suite à la défaite de la France face à l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy fait suite à la IIIe République.Les pleins pouvoirs sont alors donnés au maréchal Pétain, qui proclame l'instauration de l'"État français" et s'installe dans la ville de Vichy, en zone libre, avec son gouvernement. Une République qui fonctionne sur une cohabitation entre religion et laïcisme. Le Guide de la Révolution est le Chef de l'État, premier personnage du régime. La propagande, menée par l'ayatollah Khomeyni de l'étranger où il vit en exil depuis quinze ans, reçoit un écho de plus en plus favorable dans la société iranienne. 6-28 août 1981, https://www.universalis.fr/encyclopedie/revolution-islamique-iranienne/, Aux sources de la révolution et de la République islamiques, Le deuxième choc (1979-1980) et l'émergence du marché, dictionnaire de l'Encyclopædia Universalis. Cinq sièges réservés ont vocation à représenter les minorités confessionnelles reconnues par le régime : zoroastriens, juifs et chrétiens (majoritairement arméniens). Ce pouvoir législatif s'exerce cependant sous la surveillance du Conseil des gardiens et in fine du Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime, lequel peut s'octroyer des pouvoirs législatifs en cas de circonstances exceptionnelles. Abdul Karim Soroush, un philosophe iranien tout d'abord partisan de la révolution, est aujourd'hui considéré comme un degarandishan (« ceux qui pensent autrement ») ; il a développé une approche critique de l'islam politique, distinguant une version de la religion qui n'a son mot à dire que dans la sphère du sacré et une autre qui aurait son mot à dire sur tout, y compris la vie sociale et politique[14].